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Le nouveau coronavirus a engendré une crise sanitaire universelle sans précédent.

Les mesures de prévention ont été déployées à travers la planète, mais certaines ne semblent pas convaincre tout le monde. 

Au début de l’épidémie du COVID-19, la question de l’utilité du port de masques a fait polémique dans de nombreux pays.

D’après les Britanniques, leur structure mince et poreuse n’est pas de taille pour arrêter le virus.

Une solution longtemps sous-estimée

Des chercheurs ont établi que ces masques sont utiles pour empêcher une personne infectée de contaminer son entourage, et ce, en retenant les particules virales expirées.

En effet, étant donné que le coronavirus est transmissible à travers les gouttelettes de salive, celles-ci ne partent pas bien loin en présence d’un obstacle.

De plus, ces protections faciales contribuent à réduire le contact de nos mains avec notre visage, et par conséquent, le risque de tomber malade.

Les informations récentes concernant le COVID-19 révèlent que les sujets atteints sont contagieux bien avant de manifester des symptômes.

Se munir de masques en public peut alors trouver toute son utilité.

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Il est important, toutefois, de les manier convenablement : les changer régulièrement pour ne pas les transformer en un réservoir de bactéries et s’en débarrasser après usage

Évidemment, nous devons appliquer tout cela en complément d’une bonne hygiène.

De nombreuses régions voisines de la Chine, à savoir, la Corée du Sud et le Japon, ont pu maîtriser la propagation de l’épidémie grâce au port du masque par l’ensemble de la population.

D’après le Directeur général du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies George Gao, le COVID-19 a connu une expansion particulièrement importante aux États-Unis et en Europe en partie à cause du manque d’intérêt pour cette initiative.

L’importance des masques

Le Center for Disease Control a établi au début de la crise que seuls les accessoires médicaux de type N95 (FFP2) étaient efficaces contre le COVID-19, grâce à leur matériau épais et quasi imperméable. Les particules les plus petites sont, dès lors, arrêtées.

L’hypothèse précédente est maintenant discutée, car les experts sont plus en faveur d’une présence minimale de prévention que d’une absence totale de celle-ci, en particulier en cette période de pandémie.

D’ailleurs, une étude de l’Université d’Oxford a révélé que les bavettes chirurgicales sont tout aussi pratiques que les dispositifs N95 (FFP2) pour les maladies respiratoires.

D’autre part, il est à noter qu’il existe actuellement une pénurie mondiale de matériel, à savoir les équipements de protection individuelle (EPI) dans les hôpitaux. 

Dame Donna Kinnair, Directrice générale du RCN, dénonce justement cette insuffisance « inacceptable ».

Toute personne travaillant dans le secteur de la santé est en première ligne face au COVID-19, et doit impérativement être dotée d’un EPI complet.

Pour l’instant, le CDC tente de recommander aux citoyens d’utiliser des masques faits à la maison avec des tissus adéquats, laissant ainsi tout ce qui en reste aux médecins et personnel souffrant de ce manque croissant.

Toutefois, cette alternative doit être appliquée en dernier recours, en attendant de subvenir aux besoins de tout le monde.


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