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Le monde entier en parle et en débat : le coronavirus. Avec toutes les informations qui circulent, l’état d’ignorance et d’incompréhension dans lequel nous nous retrouvons, il est facile de succomber à l’anxiété. 

En plus des exercices de relaxation et de respiration afin de garder son calme lorsque les crises d’angoisses se déclenchent, voici quelques mesures à prendre pour les minimiser et maintenir la situation sous contrôle. 

Comprendre son anxiété

La première étape vers la gestion de son anxiété est de la comprendre.

Avec un travail d’introspection, on identifie la source de notre stress, le degré d’inquiétude que cela nous procure et, ainsi, nous pouvons étudier les options qui s’offrent à nous afin d’y remédier. 

Il est également important d’accepter ce phénomène et de ne pas chercher à l’ignorer ou le minimiser.

Nos sentiments sont toujours valides et les tasser n’est en aucun cas la solution pour s’en débarrasser, aussi désagréables soient-ils.

Dans ce cas précis, il est d’autant plus justifié que l’on ressente une vague de paranoïa nous envahir puisqu’il s’agit d’un événement qui touche et inquiète le monde entier.

De plus, ce qui provoque une telle angoisse au sein de la population est le nombre de facteurs inconnus qui entourent cette pandémie. 

S’informer 

L’Homme a naturellement peur de ce qu’il ne connaît pas. Moins l’on en sait, plus on émet d’hypothèses et créons des scénarios catastrophiques. Fatalement, notre anxiété grandit. 

Pour gérer cela, il est important de rester informé, mais pas n’importe comment.

Il ne faut pas que cela devienne une obsession, au risque que cela ait l’effet inverse de celui souhaité.

Au lieu de nous apaiser, prendre tout renseignement que l’on rencontre pour un fait avéré peut très vite déclencher une nouvelle crise.

C’est la raison pour laquelle il est recommandé de limiter le temps passé à chercher les nouvelles concernant l’avancée du COVID-19.

Se contenter du journal télévisé quotidien ou d’un ou deux articles publiés sur des sites Internet vérifiés est de mise.

Un autre point primordial est de faire attention à la qualité de nos sources. Le meilleur moyen d’amplifier l’anxiété est de lire et partager des informations qui n’ont pour but que de faire du sensationnel, sans se baser sur des preuves scientifiques ou en les grossissant sans qu’il y ait vraiment de quoi. 

L’idéal serait donc de ne se fier qu’aux plateformes officielles : le Centers of Disease Control and Prevention, l’Organisation mondiale de la santé et le journal local ou national seraient suffisants et, surtout, fiables.

Demander de l’aide 

Il est essentiel de ne pas rester seul dans des moments comme ceux-ci. Bien s’entourer peut représenter un énorme soutien émotionnel pour s’aider à traverser cette période, notamment lorsqu’on a besoin de réconfort. 

Parler autour de nous de ce qui nous préoccupe peut être très libérateur et rassurant.

Il suffit pour cela de choisir des personnes de confiance aptes à contenir nos pensées négatives et à avoir un impact positif sur nous.

Par exemple, avoir quelqu’un sur qui l’on peut compter pour partager les données les plus pertinentes peut s’avérer être un soulagement considérable si nous avons tendance à cliquer sur absolument chaque lien qui serait en relation avec le sujet.

Il ne faut également pas hésiter à demander de l’aide à un professionnel (psychologue, médecin, infirmier, ou autre) lorsque l’on juge cela nécessaire.

Le soutien que nous apportent nos amis est certes bénéfique, mais il est parfois plus rassurant d’entendre l’information de la bouche d’une figure d’autorité. Et pour cela, plusieurs numéros sont mis à notre service.

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Rester en contact avec les autres

Même si la quarantaine nous impose de rester éloignés physiquement de nos proches, d’autres moyens existent pour garder le contact.

Ne pas perdre nos liens sociaux est un facteur essentiel au maintien de notre santé mentale.

Ainsi, nous pouvons mettre en place une routine adaptée à notre nouveau mode de vie.

Cela commence par établir des programmes journaliers ou hebdomadaires pour effectuer des appels, des conférences vidéos, ou même envoyer des messages pour prendre des nouvelles des gens qu’on aime. 

Si nous avons tendance à nous isoler lorsque l’angoisse s’empare de nous, ces petits rendez-vous « obligatoires » peuvent nous aider à rester connectés et ne pas nous retrouver exclus.

Les réseaux sociaux sont, par ailleurs, un moyen efficace pour se sentir moins seul dans cette situation.

Des groupes Facebook, des comptes Twitter ou des pages Instagram nous montrent que nous sommes plusieurs à ressentir la même chose : très vite, tout devient émotionnellement plus gérable.

Ceci étant dit, il ne faut pas hésiter à bloquer ou mettre en sourdine toute personne qui serait susceptible de déclencher en nous une nouvelle crise d’angoisse.

Aussi, privilégier les discussions qui portent sur autre sujet que le virus aide à s’aérer l’esprit et mieux faire face aux événements.

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Ne pas rejeter son anxiété sur les autres

Il est plus facile de blâmer le reste du monde pour ce qui nous arrive que de prendre le problème à sa source.

Ainsi, accuser un groupe ethnique ou la femme qui a éternué au supermarché est une démarche qui nourrit la rancœur, en plus de la paranoïa.

Tous ces sentiments-là sont toxiques pour nous, mais également pour les autres.

En apprenant à accepter que nous sommes tous dans le même bateau, et, surtout, que ce n’est de la faute à personne si la planète en est là aujourd’hui, nous apprenons aussi à canaliser notre anxiété et le diriger vers la réelle provenance du problème — et le résoudre. 

Le stress n’est bénéfique que s’il nous aide à aller de l’avant et à nous inquiéter pour les bonnes raisons lorsqu’il y a vraiment un danger.

En distinguant le bon du mauvais, nous sommes dans l’optique d’avoir envie de progresser et de ne pas laisser le négatif nous submerger.

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Toujours être préparé, mais de façon raisonnable

Prendre les choses du bon côté ne veut pas dire minimiser les risques ou banaliser la propagation de la pathologie.

Seulement, il nous faut être préparés, sans pour autant aller jusqu’à l’excès.

Faire des provisions d’une à deux semaines afin de limiter nos sorties ou avoir des quantités suffisantes de désinfectants et de détergents pour éliminer tous les virus et bactéries susceptibles de nous rendre malades sont des moyens d’être prêts à toute éventuelle nouvelle mesure extrême prise par le gouvernement.

Cependant, cela ne sert à rien de céder à la panique et d’acheter tout ce qui nous tombe sous la main.

Savoir planifier et ordonner ses priorités est la meilleure arme pour rester efficace et serein par rapport à ce point-là.

Garder la situation sous contrôle 

Nous avons un impact sur les autres, tout comme ils en ont un sur nous. Afin de garder les choses sous contrôle, il est nécessaire de partager les informations exactes (chiffres, nouvelles avancées, etc.) et de veiller à être de bonne influence autour de nous.

Rappeler aux autres les gestes de prévention basiques conseillés (se laver les mains régulièrement, maintenir une certaine distance entre chaque individu, limiter les sorties, etc.) va non seulement contribuer à atténuer les risques de contamination, mais aussi nous faire nous sentir utiles. 

Si, chacun à son niveau, apportait sa petite touche et s’engageait dans le combat contre la pandémie, l’espoir prendrait le dessus sur l’incertitude.

Rester occupé

Nous sommes dans une situation où le contrôle sur plusieurs choses nous est ôté — la durée du confinement, la transmission du virus, le comportement des gens qui nous entourent, l’absence de vaccins, etc.

Afin de ne pas céder à la panique, il est conseillé de plutôt se concentrer sur les tâches et décisions qui sont encore de notre ressort.

Il nous faut donc nous en tenir à un mode de vie qui se rapproche le plus possible de la normale, en faisant les accommodations nécessaires en vue des circonstances.

Cela nous donne l’impression d’avoir un certain pouvoir sur ce qui se passe et nous empêche d’entrer dans un cercle vicieux où anxiété et dépression règnent. 

Cela peut se faire par des To-do-lists, des plannings ou simplement des petites notes préparées la veille et réparties tout au long de la journée afin d’être efficace et de nous maintenir occupés. 

Moins on y pense, mieux on se porte ! 

Un autre moyen de se vider l’esprit est de coucher sur papier toutes nos craintes ; les matérialiser aide à prendre du recul sur le sujet et nous permet de réfléchir calmement et clairement aux solutions qui s’offrent à nous.

La deuxième étape est de faire une seconde liste, mais cette fois de toutes les petites choses que nous pouvons accomplir à notre échelle afin d’apporter une issue aux soucis évoqués sur la première.

À noter qu’il faut demeurer réaliste et se fixer des objectifs facilement atteignables à la fois. Autrement, la situation nous échappe et l’effet inverse de celui escompté se produit.

En définitive, le mot d’ordre est de rester zen et serein face à cette épreuve. Garder son calme, ne réagir que lorsque cela est justifié (l’apparition de symptômes clairs, l’infection d’un proche, signaler une personne qui met en péril la population, etc.) et appliquer les mesures de sécurité dictées par les autorités est ce qui va contribuer à gérer cette crise.


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