Erik Mclean/Unsplash

Alors que le traitement est toujours inconnu et que les recherches se poursuivent, le monde retient son souffle. Et c’est le cas de le dire, puisque la vie semble être mise sur pause.

Une des mesures de sécurité que prennent les gouvernements est l’annonce d’un état de confinement d’au moins deux semaines, afin de contenir la propagation du coronavirus.

Les consignes sont claires : éviter au maximum de sortir de chez soi et ne le faire que dans les cas extrêmes tels que les visites médicales, les déplacements obligatoires (travail, récupération des enfants, etc.) ou encore, faire ses courses.

La pandémie prenant une dimension plus réelle qui impacte directement notre mode de vie et handicape bon nombre d’entre nous durant nos tâches quotidiennes, la panique s’installe et l’instinct de survie se réveille. 

Propagation du COVID-19/JHU

Afin d’être sûrs de ne pas avoir à quitter leur domicile inutilement, les gens ont commencé à faire des achats compulsifs. 

Résultat : les rayons des magasins sont vides, tout est en rupture de stock et les personnes les plus raisonnables ne trouvent même plus de papier toilette en grande surface !

Ces fameux rouleaux ne sont pas, de prime abord, nécessaires pour notre survie durant la quarantaine. Ils n’en demeurent pas moins l’objet d’une pénurie générale, et ce, à travers plusieurs pays. 

papier toilette
Pénurie de papier toilettes/EPA

Ce point seul indique que ça n’est pas pour une raison raciale ou coutumière, mais bien à cause d’une source plus profonde qui lierait toute l’Humanité.

La cause serait de nature psychologique. Ainsi, le Docteur Steven Taylor explique le processus de pensée qui conduit à ce phénomène. Il s’agirait tout simplement de la relation que porte l’Homme au sentiment de dégoût et le lien inconsciemment fait avec la pathologie. 

Fatalement, le cerveau associe COVID-19 à la saleté, quelque chose de répugnant et dont il faut s’éloigner à défaut de l’exterminer. Bien sûr, le meilleur substitut à l’élimination directe du virus (et donc de ce sentiment d’aversion) est de nettoyer : d’où cette convoitise pour le papier toilette. 

Ce comportement, qui semble inné, demeure difficile à justifier par la plupart. Les personnes interrogées sur le sujet répondront alors qu’elles « ne savent pas » ou encore qu’elles l’ont fait car « tout le monde le faisait ».

Il est particulièrement intéressant de se pencher sur l’effet de masse ici produit. Les citoyens voient leurs voisins s’emparer d’un nombre irrationnel de paquets de papier toilette et font la même chose, car « si l’autre en a besoin, c’est que moi aussi ».

Le mieux à faire dans ces cas-là serait de garder la tête froide et contrôler ses achats qui, la plupart du temps, sont inutiles pour survivre aux semaines à venir. 

Respecter les consignes données par le corps médical et le gouvernement reste le meilleur moyen de mener à bien cette période difficile.


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