Josh Appel/Unsplash

Avec les avancées remarquables de la télécommunication, Internet est à présent à la portée de la majorité d’entre nous.

Constituant un Univers à lui tout seul, il arrive à nous rapprocher, nous informer, nous divertir et à nous surprendre grâce à sa richesse et sa diversité.

Avec ce que connaît le monde comme malheurs, nous pouvons penser que tous les internautes utilisent la toile pour se soutenir, mais la réalité est toute autre, et l’exception n’est pas faite depuis l’apparition du nouveau coronavirus en Chine.

La durée passée derrière nos écrans ayant littéralement explosé depuis le confinement, les réactions sur Internet n’ont cessé d’affluer : commentaires, messages, vidéos, tweets, posts, images…

Si, en soi, la communication est une bonne chose, elle devient vite problématique lorsqu’elle ne se fait pas dans la bienveillance.   

Ainsi, des propos racistes à l’égard des Chinois ont déferlé sur le web, accusant la Chine et ses citoyens d’avoir porté et propagé la maladie à travers le globe. 

Pire encore, certains journaux télévisés sont allés jusqu’à affirmer que le pays a programmé de toute pièce la contamination mondiale : « La Chine a volontairement infligé un coronavirus au reste du monde » a déclaré un interviewé au Sky News Australia, encourageant — sans surprise — des réactions très violentes, dont plus de 5000 commentaires toxiques et haineux.

Les propos du Président américain Donald Trump n’ont rien arrangé lorsqu’il a défini le COVID-19 comme étant le « virus chinois », expliquant même aux médias que ces sous-entendus n’étaient en aucun cas racistes, mais qu’il voulait juste être précis quant à l’origine de la maladie.

La société israélienne L1ght, chargée d’analyser et de mesurer la toxicité du contenu en ligne, affirme que la haine sur le net est à la hausse, et pour cause : la pandémie a entraîné une augmentation du racisme anti-Chinois de 900 %.

Chez les adolescents et les enfants, celui-ci s’est vu majoré de 70 % et le trafic vers des sites racistes connaît un rebond de 200 %.

racisme antichinois
Propos racistes anti-Chinois en fonction de la propagation du COVID-19/L1ght

Le Center for Countering Digital Hate de Londres (CCDH) a recensé un nombre exorbitant de comptes d’utilisateurs qui colportent des informations erronées, déforment des réalités et parlent de traitements qui ne reposent sur aucune preuve scientifique. 

« Les médias sociaux sont actuellement inondés de théories du complot, de fausses nouvelles et de conseils médicaux incorrects sur le coronavirus et le COVID-19 » confie Le PDG du CCDH.

Ces actions trompeuses, soutenues par 800 000 personnes inconscientes qui font la promotion du racisme anti-Chinois et de la désinformation peuvent mener jusqu’à la perte de vies humaines dans certains cas…


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