Geralt/Pixabay

Le sentiment d’impuissance est probablement l’une des émotions les plus désagréables que puisse éprouver un être humain, surtout lorsque l’enjeu est aussi grand. 

La panique commence alors à s’installer et une paranoïa due à la peur de l’inconnu finit par nous envahir. C’est ce qui se passe actuellement avec le COVID-19 et toute l’incertitude qui plane autour.

Les médecins, biologistes et laborantins mènent, depuis des mois, une course contre la montre et le virus. Mais il gagne du terrain, et aucune cure proposée n’a été jusque-là efficace.

On se demande alors : et si toutes les précautions que nous prenons ne suffisaient pas ? Et que pourrait-on faire de plus ?

Si l’on ne peut pas inventer un remède au coronavirus, nous pouvons désormais contribuer à faire avancer la recherche et remporter la bataille. Gregory Bowman, biologiste à l’Université de Washington, explique le processus dans un article publié sur le site officiel de l’établissement.

Il suffit de télécharger puis d’installer le logiciel Folding@home, disponible sur Windows et macOS. À partir de là, toutes les tâches sont effectuées en arrière-plan lorsque l’ordinateur est inactif. 

ordinateur
Interface de Foldind@home/OhChouette

Tout ce que l’utilisateur doit faire est de lancer le programme sur son ordinateur, choisir « Any Disease » sur l’interface, et le laisser faire son travail. Il peut être arrêté, contrôlé ou mis en pause à n’importe quel instant. 

Ce programme a longtemps contribué à faire avancer la recherche dans le domaine médical, que ce soit pour étudier des maladies ou pour mettre au point des médicaments. 

Son fonctionnement est simple : il examine les formes de protéines à l’intérieur d’une cellule. C’est ce qu’on appelle le « folding » (« pliage »). 

Si l’on parvient à comprendre le processus de formation de la protéine (et donc, du virus), procéder au développement de particules qui l’arrêteraient serait potentiellement une des façons de mettre terme à la pandémie. 

protéines
Protéine avant et après repliement/Wikimedia Commons

Pour ce qui en est du COVID-19, il attaque principalement les poumons. Cela arrive lorsqu’une liaison entre ce qu’on appelle une protéine spicule et le récepteur ACE2 est créée. Et c’est cette connexion qu’il faudrait détruire.

Mais pour cela, il est nécessaire d’établir toutes les probabilités. Et elles sont presque infinies. Bowman compare l’opération à la loterie : « plus on achète de tickets, plus nos chances de gagner augmentent. » 

C’est donc pour cela que les chercheurs ont besoin de réunir le maximum d’espace sur nos ordinateurs pour mener à bien leur mission.


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