Andrea Piacquadio/Pexels

Depuis quelques semaines, le monde entier s’est mis sur pause. La plupart de nos activités quotidiennes ont été interrompues, car elles nécessitaient un déplacement, et les gestes anodins sont devenus dangereux pour la santé publique.

Nous nous retrouvons donc avec plus de temps libre, et nous l’utilisons souvent pour ruminer. 

Avec l’incertitude qui plane autour de la pandémie et du virus en général, le stress et l’anxiété s’installent rapidement.

Ces émotions négatives s’infiltrent aussi dans notre subconscient et tracent leur chemin vers nos rêves.

Leur provenance, leur formation et leur signification ont toujours fasciné les psychologues et les gens de manière plus globale.

Et ça n’est pas pour rien ; ces derniers révèlent beaucoup de choses concernant la personne qui les fait.

Les chercheurs du domaine considèrent que c’est un fait relatif à chacun et préfèrent procéder au cas par cas.

Mais lorsqu’ils sont communs à un groupe d’individus, ils deviennent un phénomène qui mérite étude.

C’est ce qui se passe actuellement avec le COVID-19. Nombreux sont ceux qui rapportent avoir fait au moins un rêve lié au virus, au confinement ou à la maladie de manière globale.

Ce genre d’expérience est tout à fait normal et justifié, du fait que le coronavirus, consciemment ou non, occupe une grande partie de nos pensées quand nous sommes éveillés.

des rêves
Peinture basée sur un rêve lié au coronavirus/Deirdre Barrett

Lorsque nous dormons, notre cerveau n’est jamais vraiment au repos, et parfois, il continue à traduire la réalité dans un autre langage : celui des rêves.

Deirdre Barrett, Professeur assistant en psychologie à la Harvard Medical School, a décidé d’en analyser certains en rapport avec les évènements actuels.

Selon la façon dont la situation nous affecte, nos rêves sont plus ou moins axés vers une direction précise.

Il les compare aux récits de détenus pendant la guerre et en tire des conclusions.

Durant leur sommeil, certains soldats se voyaient exercer des activités qui leur manquaient (repas en famille, sport, balades, etc.), tout comme certains participants au sondage songeaient à retourner à l’école ou au travail, sortir avec des amis ou simplement aller faire leurs courses sereinement. 

Cela serait synonyme de lassitude, mais montrerait surtout un besoin de se détacher de la réalité en se raccrochant au passé et à l’éventuel futur proche.

Une autre partie, visiblement plus effrayée que fatiguée de rester bloquée à la maison à longueur de journée, décrit des rêves plus étranges et plus liés à la pandémie.

Souvent, ce sont des proches qui sont atteints, des hôpitaux bondés de patients infectés ou des scènes plus insolites telles que des attaques d’insectes géants.

Les rêves sont très révélateurs de ce qui est enfoui en nous. Il est alors essentiel de savoir les écouter afin de détecter les zones d’ombre et de faire un travail sur nous-mêmes.

Ceci nous permettrait de préserver notre santé mentale, tout aussi importante que la santé physique, surtout en cette période délicate.


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