Les gens optimistes vous diront de toujours voir le bon côté des choses même dans les pires situations, et ils ont généralement raison. La nature nous a appris que rien n’est complètement noir ou blanc, et que rien n’arrive jamais par hasard.
En partant de ce principe, le nouveau coronavirus qui continue de ravager le monde entier devrait, lui aussi, avoir un revers positif.
Certains prétendront qu’il faut vraiment avoir un esprit tordu pour y trouver un quelconque avantage, mais c’est bel et bien une réalité.
Difficile à croire, mais vrai
Une étude menée par Marshall Burke, économiste des ressources environnementales de l’Université de Stanford, a récemment été publiée.
Celle-ci met en avant la baisse de la pollution atmosphérique dans quelques régions chinoises et l’impact potentiel que cela a eu sur la durée de vie de la population.
D’après les résultats, l’amélioration de la qualité de l’air a épargné plus de personnes que le virus n’en a tuées.
En effet, les calculs ont révélé que 4000 enfants de moins de 5 ans et 73 000 septuagénaires ont probablement échappé à une mort certaine ces deux derniers mois.
Cela confirme le fait que le nombre de vies préservées grâce à la réduction de la pollution atmosphérique est supérieur à celui des victimes de l’épidémie elle-même.
Cela n’a rien de surprenant lorsque l’on sait que la pollution de l’air est plus responsable de la baisse de l’espérance de vie humaine que le tabagisme, le paludisme, l’alcoolisme ou encore le sida.
Un bilan à relativiser
Il faut cependant noter que les données utilisées dans cette analyse proviennent toutes de Chine, et que les informations sur les autres pays touchés par la pandémie restent insuffisantes.
Tout ce que l’on sait, c’est que les images satellites prises entre le 1er janvier et le 11 mars dernier ont montré une baisse considérable des émanations du dioxyde d’azote au nord de l’Italie.
Bien entendu, cela est principalement dû au gel quasi total du trafic et des nombreuses usines dans le cadre des mesures de confinement très strictes adoptées par le gouvernement.
Nous connaîtrons les véritables effets de la limitation des émissions de gaz une fois les études complétées et évaluées. Toutefois, il est déjà prévisible qu’ils seront favorables.
Il est clair que cette catastrophe sanitaire mondiale a fait plus de ravages que rien ne peut compenser, avec plus de 215 000 cas et 8 700 décès, mais elle nous aura permis de constater à quel point notre comportement peut influer sur notre survie.
Cela nous amène donc à réfléchir sur ce qui est indispensable pour notre bien-être, et ce qui est superflu.
Nous pourrons alors songer à changer d’attitude et à revoir nos priorités. En attendant, une seule réalité prévaut : le coronavirus est mortel au-delà de toute autre considération.