Tout au long de l’Histoire, l’humanité a connu des moments compromettants qui ont souvent remis en question l’avenir de notre planète.
Qu’il s’agisse du problème du réchauffement climatique ou de la pandémie du COVID-19, la relativisation des choses est de rigueur, en particulier lorsque nous nous adressons aux enfants.
La complexité du monde face à une simplicité infantile
Au temps de la guerre froide, l’éducation des plus petits ne prenait pas suffisamment compte de leurs capacités intellectuelles. Parler de fléaux à de jeunes cerveaux n’est donc pas toujours évident.
La psychologue Monique Robinson révèle comment transmettre et contextualiser les informations durant la crise sanitaire actuelle.
Les problèmes politiques, épidémiologiques ou climatiques sont des concepts complexes pour une personne de 5 ou 6 ans. L’explication doit donc se faire via un langage simple et positif.
Souligner les efforts mondiaux contre la progression du virus est un bon exemple. Robinson conseille également d’enseigner aux enfants comment les germes se propagent, et la façon dont l’hygiène peut les arrêter.
La confusion et la panique se répandent sur les réseaux sociaux, en particulier avec l’augmentation du nombre de victimes. Vos sentiments affectant fortement les leurs, il est donc essentiel de rester optimiste auprès d’eux.
La réponse à leurs interrogations — tout en rappelant les actions des autorités mondiales pour atténuer les risques — leur confère une sensation de sécurité.
Les enfants ont tendance à prendre exemple sur leur entourage, que ce soit en matière d’hygiène ou de problèmes de société : les jeunes cerveaux ont besoin d’un modèle et d’illustrations claires pour apprendre.
Une conduite à entretenir et à transmettre
En ce qui concerne les adolescents, leur enseigner à maîtriser les médias leur permettra de différencier les sources fiables des informations infondées.
Les événements de tous types étant annulés, les écoles fermées et les supermarchés vides, les jeunes pensent à leurs parcs préférés ou à la fin des saisons sportives.
La déception est tout à fait légitime, mais nous devons leur parler pour leur enseigner à voir le bon côté des choses, comme l’entraide collective pour soutenir les personnes vulnérables.
Chaque individu a sa manière d’exprimer ses sentiments, et les moins âgés ne font pas exception. Leurs habitudes alimentaires, leur sommeil ou encore leur humeur peuvent varier. Dans ces cas-là, les conseils du médecin de famille et de leurs professeurs peuvent être précieux.
Toutefois, Robinson encourage les familles à garder une vie aussi normale que possible. Pour cela, la flexibilité est essentielle, comme trouver aux enfants de nouvelles façons de parler avec leurs amis.
Faire confiance à ces petits êtres est une chose très importante. Avec une bonne gestion de la communication, on peut constater qu’ils sont plus forts que nous le pensons.
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