Jerome Favre/AAP

L’Organisation mondiale de la santé vient d’octroyer un nouveau nom au coronavirus 2019-nCoV. Il est désormais appelé COVID-2019, mais ce n’est pas la seule chose qui ait changé à ce sujet. 

En effet, les scientifiques ont également découvert qu’il était capable de survivre sur des objets inanimés durant plusieurs jours. 

Bien que les experts ne savent pas encore tout sur ce dernier, qui est actuellement en train de faire des ravages en Chine où il a fait plus de 2835 morts sur les 79 257 personnes contaminées, ils axent leurs recherches sur des coronavirus de la même famille que le COVID-2019 afin d’obtenir plus d’informations.

Une nouvelle étude vient de révéler que tout comme le SRAS et le MERS, les agents pathogènes humains persistent sur des surfaces tout en gardant leur caractère infectieux pendant près de 10 jours. 

Coronavirus
Désinfection/AFP

Günter Kampf, médecin au CHU de Greifswald en Allemagne, affirme qu’un fort taux d’humidité ainsi que des températures basses sont des facteurs pouvant prolonger la durée de vie du virus. À titre comparatif, le virus de la rougeole survit jusqu’à deux heures sur une surface contaminée. 

Ainsi, d’après le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), une personne peut contracter le COVID-2019 en touchant un certain nombre de matériaux infectés par le virus puis en passant la main sur son nez, sa bouche ou encore ses yeux. Ceux-ci peuvent être du bois, du papier, du plastique, du verre ou de l’aluminium. 

Les scientifiques à l’origine de cette étude incitent les hôpitaux et les centres de mise en quarantaine à stériliser de façon minutieuse tous les recoins de leurs locaux en utilisant des solutions à base d’éthanol ou de peroxyde d’hydrogène. 

Le docteur Kampf explique que ces surfaces peuvent être des poignées de porte, des tables de chevet, des boutons d’appels ou tout autre objet se situant à proximité des patients infectés.

Notons toutefois que les résultats de ces recherches reposent sur les travaux réalisés sur le MERS et le SRAS et non sur le COVID-19. Les scientifiques assurent qu’ils ne disposent pas suffisamment de données leur permettant de savoir avec précision combien de temps peut survivre ce virus.


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