NASA

Notre système solaire a toujours fait l’objet de recherches très approfondies grâce aux astronomes. Ceux-ci s’intéressent, de très près, à tout phénomène qui pourrait les faire avancer dans leur quête de compréhension des mystères de notre univers si énigmatique.

Depuis quelques années, 4000 exoplanètes ont été découvertes, à plusieurs milliers d’années-lumière de la Terre, mais seules un tiers d’entre elles sont rocheuses. C’est pourquoi, il est toujours exaltant d’en trouver une de cette rare qualité.

Une nouvelle exoplanète rocheuse, dont l’orbite est semblable à celui de la Terre, vient d’être trouvée, à 24 722,65 années-lumière de la Voie lactée, ce qui constitue la distance la plus importante jamais enregistrée.

Par ailleurs, ces petits astres sont d’autant plus difficiles à détecter qu’ils ne reflètent que d’infimes petits signaux lumineux, à défaut de pouvoir briller de manière autonome. Heureusement, les experts ont pu développer quelques méthodes pour les aider dans leur mission assez délicate.

 ESA

La première approche, celle du transit, consiste à repérer les planètes en mesurant les changements de luminosité d’une étoile, lorsqu’une exoplanète passe devant elle. La seconde est basée sur l’oscillation subie par cet astre à cause de la gravitation d’une planète extrasolaire. Enfin, la troisième s’inspire de la microlentille gravitationnelle.

C’est la capacité pour un objet céleste d’amplifier un autre corps assez proche, aligné directement derrière lui. Ainsi, les rayons sont infléchis et focalisés par le champ gravitationnel de cette étoile, rappelant le principe de fonctionnement de la lentille du télescope.

Dans cette nouvelle étude, Antonio Herrera Martin, de l’Université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, explique que l’observation du grossissement provoqué par l’étoile hôte a pris 5 jours, contre une petite distorsion d’à peine 5 heures !

Une fois cette découverte était confirmée, l’équipe a analysé les caractéristiques du système étoile-planète. En partant du fait que le flux lumineux de l’évènement avait une forme plutôt inhabituelle, l’équipe a procédé à une longue série de calculs informatiques, qui ont permis de conclure à une étoile avec une planète de faible masse.

D’après les données, son étoile fait 0.12 fois la masse du Soleil et la distance orbitale qui les sépare varie entre 0.63 et 0.72 UA. Cela réduit considérablement la vitesse à laquelle l’étoile est contournée, produisant ainsi une année de 617 jours.

Il est un peu tôt pour affirmer si cette exoplanète est habitable ou non, car les scientifiques n’ont pas encore pu déterminer si elle jouit des conditions propices à la vie.

En attendant d’avoir des outils assez sophistiqués pour pouvoir étudier un objet situé aussi loin de notre galaxie, ces résultats, aussi encourageant soient- ils, ne sont pas encore suffisants pour parler d’une possibilité d’existence extraterrestre.


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  • Bjr, je cette découverte énorme, mais c’est dommage que notre technology pour voyager ne puisse pas encore nous y en mener, mes nous y arriverons, je crois en notre technology et notre science, cordialement Mr Duval

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