Nous avons toujours pensé que les femmes devaient être plus belles, plus douces et plus gentilles que les hommes, qui eux, sont censés être courageux, forts et rassurants.
C’est sans doute un stéréotype que nous avons hérité des traditions les plus reculées, mais il domine les esprits à ce jour.
Mythe ou réalité ?
D’après l’auteure Chimanda Ngozi Adichie, c’est notre société qui a restreint la gent féminine au rôle purement sexiste et discriminatoire qui l’obligerait à se montrer plus agréable pour se faire une place dans ce monde.
D’ailleurs, la Sénatrice et candidate aux élections présidentielles américaines Elizabeth Warren a été victime des mêmes préjugés, contrairement à son adversaire Donald Trump.
Cela peut paraître complètement injuste, mais une nouvelle étude démontre qu’il est tout à fait normal de faire cette distinction. En effet, selon les résultats, l’amabilité est un atout majeur pour les femmes dans leurs interactions entre elles et avec le sexe opposé.
Les chercheurs ont soumis les volontaires à une série d’expériences durant lesquelles ces derniers ont évalué la sympathie des autres participants représentés sur des photographies.
Ensuite, ils les ont divisés en paires pour les aviser des notes qui leur avaient été attribuées tout en leur montrant le cliché de leur partenaire.
Des chiffres très révélateurs
Les sujets se sont tous vus offrir 5 £ qu’ils devaient distribuer en fonction de l’affinité qu’ils ressentaient pour leur coéquipier. Au commencement, les hommes ont donné 4,05 £ en moyenne, contre 3,92 £ pour les femmes.
Dans les groupes unisexuels, ils ont fait preuve d’une contribution constante, mais à 30 % de plus en cas de forte sympathie mutuelle. Par contre, lorsqu’il s’agissait d’une équipe mixte sans entente partagée, les mâles payaient 13 % de moins que les femmes.
Leonie Gerhards, auteure principale de l’étude, affirme que les affinités n’ont d’influence pour les hommes que dans les interactions avec l’autre sexe, tandis que chez les femmes, elle est primordiale dans tous les cas.
« Les femmes sont toujours confrontées à cet obstacle potentiel [de sympathie], pas les hommes. Nos résultats suggèrent l’existence d’un facteur de sympathie qui offre une nouvelle perspective sur les différences entre les sexes […] sur le marché du travail » a-t-elle conclu.
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