Ce n’est un secret pour personne que les gens atteints de graves infections ont autant besoin de réconfort, si ce n’est plus, que de soins pendant leur convalescence. 

Certains trouvent ce soutien moral au sein leur famille et auprès de leurs amis, d’autres chez leurs bêtes de compagnie.

Seulement, les signes de tendresse comme les accolades, les embrassades ou quelconque rapprochement physique peuvent s’avérer dangereux pour l’entourage du malade.

Nous savons que le coronavirus peut se transmettre d’un humain à l’autre.
En revanche, ce que l’on ignorait, c’est qu’il peut désormais passer de l’Homme à l’animal, d’après une annonce des autorités chinoises faite mercredi dernier.

La théorie a été confirmée par les experts des universités et de l’Organisation mondiale de la santé.

En effet, à Hong Kong, un chien de compagnie aurait été contaminé par sa maîtresse de 60 ans affectée par le COVID-19.

Il s’agit d’un canidé mis en quarantaine dans un centre spécialisé. Les nombreux tests auxquels il a été soumis depuis vendredi se sont révélés faiblement positifs selon le Département de l’agriculture, des pêches et de la conservation de la ville (AFCD). Toutefois, aucun nouveau symptôme n’a été enregistré.

chien de compagnie malade
Pranidchakan Boonrom/Pexels

Depuis cette découverte, le gouvernement a décidé d’isoler toutes les bêtes infectées par le coronavirus pendant 14 jours.

Dans ce sens, les mêmes mesures ont été appliquées à un autre chien de compagnie soupçonné d’être malade et vivant également dans des conditions similaires.

Après plusieurs analyses négatives, sa libération sera quand même précédée d’un ultime contrôle.

Bien entendu, le poméranien retrouvera son foyer après une période de surveillance durant laquelle les autorités pourront s’assurer de sa bonne santé.

Pour sa part, le porte-parole de l’AFCD a insisté sur le fait que l’inquiétude des propriétaires ne devait surtout pas les inciter à abandonner leurs animaux, mais plutôt les habituer à quelques règles d’hygiène. Cela suffira amplement à les protéger.

Nous ignorons à l’heure actuelle quelles proportions cette épidémie risque de prendre, mais on se rend compte qu’elle ressemble de plus en plus à un cercle vicieux que rien ne peut briser.


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