AIDSVaccine/Flickr

Depuis sa découverte, le vaccin est la solution pour éradiquer de nombreuses maladies. Bien que des polémiques se soulèvent quant à son efficacité, il est indéniable qu’il s’agit de l’une des révolutions du monde de la santé.

Pour certaines affections telles que la rubéole, le traitement a révélé des résultats controversés, susceptibles de provoquer certains symptômes de l’autisme.

Ceci a valu l’arrêt de cette pratique, mais de nouvelles conclusions viennent démentir ces risques et rétablir l’innocuité du sérum. 

Le vaccin, une thérapie remise en cause

L’Organisation mondiale de la santé a manifesté mi-avril sa préoccupation quant à la chute du taux d’immunisation des enfants contre la rougeole, en particulier durant cette épidémie de coronavirus.

En fait, l’efficacité des vaccins ROR/RORV — rougeole, oreillons, rubéole, varicelle — a été validée plusieurs fois, mais faute de désinformation et théorie du complot, la sécurité de ces derniers a été remise en question. Ces maladies ont, de ce fait, resurgi. 

À la suite de l’apparition de 991 cas de rougeole au Royaume-Uni en 2018, l’OMS est revenue sur sa déclaration de 2019 qui affirmait que l’affection avait été éradiquée du pays. 

le vaccin
Répartition des cas de rougeole entre 2015 et 2019/OMS

Une nouvelle recherche a justement apporté plus de visibilité à ce phénomène : les réponses de 23 millions d’enfants au vaccin ROR ont permis d’établir qu’il n’était pas corrélé à un risque d’autisme. 

Dans le cadre de l’expérience, les scientifiques ont mené 51 études sur le premier groupe qui contenait 10 millions de sujets, afin de déterminer l’efficacité du traitement. Pour le second, comptant les 13 millions restants, 87 études visaient à identifier les effets indésirables.

Finalement, les observations excluent tout lien concret entre le sérum et les différentes affections telles que la maladie de Crohn, le diabète de type 1, les pathologies dermiques et nerveuses ou encore les infections bactériennes ou virales.

De plus, les résultats ont révélé une efficacité de prévention évaluée à 96 % à partir de la deuxième dose. Si, d’après les chercheurs, « l’immunité collective » est réalisée, ceci nous conduit clairement à nous demander où est le problème.

Une discrétisation non justifiée

En plus de l’augmentation du nombre des personnes « antivax » dans les années 1990, le vaccin ROR s’est vu écarté des schémas thérapeutiques après l’étude d’Andrew Wakefield en 1998. Celle-ci a été menée sur 12 enfants et a révélé l’apparition des symptômes de l’autisme quelques jours après l’injection. 

Les scientifiques qualifient l’expérience du « canular médical le plus désastreux du siècle ». Il a été démontré ensuite que les données ont été manipulées, et que l’auteur principal cachait des intérêts financiers à cette fin. Celui-ci s’est fait révoquer son titre professionnel et ne peut plus exercer légalement au Royaume-Uni. 

Docteur contre le vaccin
Andrew Wakefield, le Docteur antivax/P. Macdiarmid

Quoi qu’il en soit, de nombreuses analyses excluent toute association entre le ROR et l’apparition de certains syndromes. Des scientifiques de l’Unité Régionale d’Épidémiologie italienne ont fait le tour de 100 cas de recherches et ont constaté que 7 % des enfants non protégés tombaient malades, contre 0,5 % qui étaient inoculés.

Le Dr et auteur principal de l’étude Di Pietrantonj déclare que les risques des pathologies elles-mêmes dépassent ceux des traitements immunisants administrés.

D’ailleurs, la pandémie mondiale de COVID-19 que nous vivons actuellement est sans doute un rappel sur l’importance d’un vaccin.


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