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Le mal de dos est un supplice enduré par plusieurs millions de personnes à travers le monde. Les traitements déjà en vigueur, basés sur des opioïdes et des anti-inflammatoires, ont malheureusement des effets secondaires au niveau des articulations, qui peuvent parfois se révéler très sérieux. 

Toutefois, une solution moins accablante qui pourrait être d’un grand soulagement à long terme vient d’être trouvée par les scientifiques.

Il s’agit en effet d’un remède qui ne doit être administré qu’une fois tous les deux mois : Tanezumab. Il atténue les douleurs lombaires chroniques et évite l’invalidité, en freinant l’activité nerveuse.

Selon le Dr John Markman, auteur principal de la recherche, les expériences ont révélé que l’apaisement de la douleur avait le mérite d’améliorer les mouvements chez les sujets soumis à ce médicament.

Par ailleurs, les experts expliquent que la sensibilité des cellules du système nerveux à la douleur était considérablement élevée sous l’action de certaines protéines — dont une nommée facteur de croissance nerveuse — présentes dans la circulation sanguine.

Ce NGF pourrait être à l’origine de l’intensification de la douleur chez certaines personnes par rapport à d’autres.

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Le Tanezumab, anticorps monolocal, a été justement testé sur des patients souffrant de lombalgies dans 200 sites répartis en 8 pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie pour évaluer sa capacité à stopper le NGF.

Après une période d’essai durant laquelle l’équipe a observé un groupe de malades, elle a constaté que les risques de problèmes articulaires nécessitant un remplacement ont été considérablement réduits.

Il est à signaler que l’étude ne concernait pas les personnes âgées souffrant d’arthrose.

Bien entendu, les spécialistes sont tenus de prendre en compte le fait que l’utilisation prolongée d’opioïdes ou d’AINS, ainsi que la chirurgie de fusion lombaire présentent des complications articulaires en étroite relation avec l’inhibition du facteur de croissance nerveuse, qui font l’objet d’une évolution très rapide, bien qu’elles soient assez rares. 

La lombalgie étant une cause importante de handicap qui touche une personne sur dix, on s’attend à ce que son traitement coûte environ 1 milliard de livres sterling au NHS chaque année.

Quoi qu’il en soit, il y a une nette augmentation des références pour la chirurgie de la colonne vertébrale, et l’intervalle entre la référence et le traitement est de 18 semaines. Markman estime cependant que la médication de l’arthrose n’aura pas la même marge de réussite que la lombalgie.


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