Carmen monroe, PEXELS

Très fréquemment, nous rencontrons des manières d’agir qui, en plus d’être particulières nous paraissent exagérément étranges. Les plus jeunes se disent que le bizarre ne tue pas pendant que les plus âgés montrent un air étonné devant la moindre conduite au caractère peu commun.

Mais savaient-ils que leur génération cachait peut-être pire que ce que la nôtre laisse entrevoir ?

Il suffit de faire un tout petit saut en arrière pour découvrir que les pratiques et habitudes du passé étaient non seulement étranges mais aussi dangereuses ! Pas autant dans le passé, non… Mais, dangereuses et illégales aujourd’hui et maintenant.

Sept de ces dernières seront classées ci-après.

Le traitement par la cocaïne

Neurones dopaminergiques au niveau du mésencéphale d’une souris. Nakamura, Dryanovski et al. (CC BY 4.0)

Dure de croire qu’il y a quelques décennies, nos grands-mères étaient peut-être l’une d’entre celles qui se faisaient soigner leurs maux de dent et de gorge à l’aide d’un produit qui, aujourd’hui, est classé comme la deuxième substance la plus addictive au monde.

Il n’était pas question d’aller s’en procurer chez un revendeur de drogues, mais simplement de faire un tour chez le médecin de famille, puis chez le pharmacien du coin. Une prescription médicale qui indique ‘’toux’’ et ‘’mal dentaire’’ était tout ce dont on avait besoin pour voyager vers la guérison !

En plus de soulager les douleurs de nos ancêtres, elle était utilisée comme sédatif sur les enfants.

Poster les enfants

Public Domain, pxhere

Des parents américains postaient leurs enfants pour 15 centimes de dollars vers le début du 20e siècle, car les frais du voyage par train étaient bien plus élevés que ceux d’un colis ne dépassant pas le poids standard. Des timbres étaient attachés à leurs vêtements et le distributeur de courrier devait les livrer à destination.

Le cas d’envoi postal le plus célèbre était celui d’une petite fille de 4 ans, Charlotte May Pierstorff qui, en 1914, fut envoyée chez ses grands-parents qui habitaient à 117 kilomètres de chez elle.

Légendaire, son histoire est plus tard adaptée en un livre pour enfants, Mailing May.

Des jouets radioactifs

Konrad Summers, flickr

Les ballons de Baudruche et les automobiles de collection n’étaient sûrement pas les seuls jouets que l’on trouvait sur le marché, il y a un demi-siècle.

Des articles moins innocents et plus dangereux que ceux-ci étaient mis à la disposition des enfants ; des jeux qui contenaient de vraies substances chimiques (polonium et uranium), tel que le Gilbert U-238 Atomic Energy Laboratory étaient vendus dans les magasins de jouets et n’ont été annulés de la vente que quelques années plus tard.

Zoos pour humains

P. BLANCHARD, Collection Groupe de recherche ACHAC

Tout comme le titre l’indique, des êtres humains d’ethnicités différentes étaient exposés au grand public afin de prouver – en quelques sortes – que les fondements de la théorie darwinienne étaient corrects.

Ne datant pas d’aussi loin dans le passé, ce mouvent fut aussi bien inacceptable que primitif.

Balades dans les asiles psychiatriques

Jonathan Haeber, flickr

Tout comme les prisons qui, autrefois étaient plutôt des cachots, les asiles psychiatriques étaient complètement coupés du monde extérieur. Les patients étaient des détenus et les gardiens des punisseurs.

Des gens riches et apparemment indécents payaient ces institutions pour visiter et voir l’état de souffrance dans laquelle les malades y étaient laissés. Certains les heurter même avec un bâton, dans le but de les faire réagir. Même si vidés de leur énergie, ces derniers étaient presque incapables de bouger.

Collection des membres du corps humain

Carmen monroe, PEXELS

Il n’y a que dans les séries télévisées comme The Blacklist que des gens anormalement sains ont comme hobby « la collecte de trophées » qui, comme dans le passé viennent directement du corps humain.

Cela n’était ni dégueulasse, ni anormal. Au contraire, chaque part de squelette collecté était un mérite. Néanmoins, le caractère de ce genre de ‘’collection’’ reposait pathologiquement sur le besoin de dominer son semblable.

Fumer durant la grossesse… ordre du médecin

Leah Kelley, PEXELS

Aujourd’hui, tout le monde est conscient des effets néfastes qu’a la cigarette sur l’Homme mais surtout sur la femme enceinte. Tout comme beaucoup d’autres produits, les femmes étaient autorisées à fumer avant, et après la grossesse, chez elles et à l’hôpital.

Les médecins leur recommandaient la cigarette pour se débarrasser de la constipation.


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