Les drapeaux ont toujours été synonymes de symboles. Ils ont servi à transmettre des messages politiques, idéologiques et à représenter des nations entières. Des parties de l’Histoire ont porté cet emblème très significatif, mais pas forcément positif.
Le drapeau nazi allemand, le confédéré américain ou alors celui du Soleil Levant japonais sont des exemples de ces signes qui font référence à des périodes noires dans la vie de certains pays, et parfois du monde entier.
Longtemps arboré par les forces navales japonaises, le Soleil Levant est l’un des symboles les plus poignants de la Seconde Guerre mondiale. Un rond rouge, entouré de 16 rayons de la même couleur, le tout sur un fond blanc, furent suffisants à instaurer la peur et laisser des séquelles traumatisantes à tous ceux qui l’ont vu sur un bateau ou un char de l’armée japonaise.
Si les documentaires historiques ne montraient que ce drapeau-là lors de scènes de combat, le Hinomaru — emblème actuel du Japon — a toujours décoré les rues de la capitale japonaise, Tokyo.
Les deux drapeaux ont donc coexisté depuis le début. Le premier représentait le Japon en tant que force armée aux yeux du monde, tandis que le second était là pour évoquer le pays en tant que tel.
Suite à sa défaite en 1945, le Soleil Levant n’a plus occupé le devant de la scène et une connotation péjorative y a été associée. Ayant le meurtre de 10 millions de personnes sur le dos (dont 6 en Chine), il a dû faire profil bas afin de ne pas susciter plus de haine qu’il n’en inspirait déjà aux victimes de ces actes barbares.
Les Japonais, cependant, ont continué à brandir fièrement ce qu’ils considèrent être le symbole de leur résistance et de leur force, notamment lors d’événements internationaux. Contrairement à la croix nazie, complètement bannie, celui-là ne cesse de faire son apparition durant des compétitions sportives, par exemple.
Si cela ne cause aucun problème en particulier au peuple japonais, il demeure mal vu. Nombreux sont ceux qui appellent à ce qu’il soit interdit, comme tous les autres signes de dictatures, de guerres et de massacres.
Par respect aux victimes de cette sombre période, les pays tels que la Corée du Sud œuvrent à ce qu’il soit banni lors des prochains Jeux olympiques. Un réel conflit et un débat d’idées se sont alors créés, ce drapeau portant deux différents sens pour chaque parti.
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