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Nous connaissons tous le sel de table, blanc comme neige, dont aucune cuisine ne peut s’en passer. On l’utilise pour assaisonner nos repas auxquels il donne du goût et affine les saveurs.

Mais beaucoup croient que le sel de table est l’unique sel présent dans la nature ou sur le marché. Or, il en existe d’autres, de différentes couleurs, de différentes composantes et de différents prix, comme le sel rose de l’Himalaya qui ne se veut pas forcément à la portée de toutes les bourses. Mais alors, pourquoi cet écart de coûts ?

Composé de plus de minéraux, on s’en sert dans certains plats, dans les traitements de spa et également dans la conception de maisons. On pense même qu’il a des propriétés curatives.

Qu’est ce sel a donc de si spécial ?

Il est vrai que le sel rose de l’Himalaya est le plus riche en minéraux (le phosphore, le brome, le bore et le zinc), mais il est tout à fait similaire au sel ordinaire. Les prétendues propriétés curatives de ce sel le valorisent encore plus aux yeux des consommateurs. Certains l’utilisent pour éliminer le mucus et les allergènes de l’air ou s’en servent pour la désintoxication.

On dit que le sel rose de l’Himalaya contient 84 oligo-éléments différents. Or, il est composé de 98 % de chlorure de sodium, ce qui implique qu’il n’en renferme que 2 %. Vu que le sel est généralement consommé en très faible quantité, il est peu probable que ces composantes aient un quelconque impact sur la santé. Cela infirme donc l’idée selon laquelle le sel rose détiendrait moins de sodium.

Le sel rose de l’Himalaya a une saveur plus salée que le sel ordinaire. Ne contenant pas d’additifs, il est considéré comme étant plus naturel que le sel de table, qui lui, est souvent mélangé à des agents anti-agglomérants. De plus, il permet au corps de maintenir un certain équilibre hydrique.

Toutefois, l’apport faible en iode, nécessaire au bon fonctionnement des glandes thyroïdes, constitue un inconvénient de la consommation de ce sel particulier.

Sel rose de l’Himalaya / Wikimedia Commons

Peut-on expliquer le prix du sel rose ?

Quoi qu’il en soit, le sel rose est 20 fois plus cher que le sel ordinaire, pour une raison qui reste inconnue.

On pourrait se dire que l’extraction du sel rose de l’Himalaya est sans doute tellement pénible que cela lui a valu son prix élevé. Pourtant, l’extraction du sel rose de l’Himalaya, effectuée avec des méthodes traditionnelles, n’est pas du tout coûteuse car ce n’est pas la matière première qui manque. D’ailleurs, la mine de sel de Khewra en produit annuellement 350 000 tonnes.

Les exploitations de ce sel se centralisant dans la région du Pendjab au Pakistan, la seule explication à la cherté de ce sel reste le marketing.

En effet, il est probable que l’unique responsable du prix exorbitant du sel rose de l’Himalaya est sa commercialisation si habile que l’on pourrait penser que c’est vraiment un produit de luxe qui aurait un goût supérieur. Les consommateurs, de leur côté, sont visiblement prêts à y adhérer sans condition.


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