Il est courant d’élever du bétail  qui a été très utile à l’humanité, à travers les ères. Malheureusement, tous les animaux que les humains aiment manger ne sont pas forcément faits pour vivre à la ferme.

L’élevage des pieuvres, par exemple, est strictement déconseillé par les scientifiques, en raison de l’impact environnemental que cela pourrait créer, mais aussi de leur intelligence.

Cela ne semble pas dissuader les éleveurs qui tentent déjà de produire des fermes de poulpe, un peu partout dans le monde, pour répondre à la demande très en hausse sur cet aliment. On parle également de tentatives de modifications génétiques dans le but d’accélérer l’aquaculture des céphalopodes.

Pourquoi est-ce une mauvaise idée ?

De nombreux spécialistes- dont des philosophes et des psychiatres de l’environnement mettent en garde contre les effets de ces pratiques sur la nature, dans une récente édition de Issues in Science and Technology.

Ils ont cité, entre autres, la pollution à l’azote et au phosphore par les déchets animaux, en plus des croisements et de maladies et la perte d’habitat.

Toutefois, le régime alimentaire de ces créatures aquatiques est vraiment préoccupant, d’autant plus que leur alimentation doit contenir des protéines et de l’huile de poisson et leurs larves se nourrissent d’aliments vivants. Bien entendu, la pression exercée sur les poissons sauvages et les invertébrés n’en serait que plus intense.

Selon les recherches, les besoins des poulpes dépassant de loin le poids de l’animal, leur satisfaction constituerait une pression supplémentaire sur les pêcheries déjà en déclin et menacerait la sécurité alimentaire mondiale des humains.

Par ailleurs, les fermes industrielles ne sont pas, tout à fait, un milieu idéal pour ces êtres et les garder ainsi serait faire preuve d’une grande cruauté.

Poulpe ocellé. Wikipédia Commons.

Des créatures intelligentes

Beaucoup de personnes le savent, pour avoir déjà visité un aquarium marin ; les poulpes sont dotés d’une grande intelligence et d’une grande capacité à résoudre les problèmes.

Ils sont connus pour pouvoir ouvrir des bocaux, reconnaître des humains individuels, se souvenir d’anciens puzzles déjà consultés et s’échapper d’un aquarium quand ils en ont assez.

Ce qui est plutôt inquiétant, c’est le fait les pieuvres se transforment en véritables cannibales lorsqu’elles se retrouvent en captivité, en mangent les pointes de leurs propres tentacules.

S’il est difficile, actuellement, de maintenir les jeunes poulpes, en vie, jusqu’à l’âge adulte, dans certains pays, comme le Mexique, l’expérimentation de l’élevage de ces créatures marines semble avoir été couronnée de succès. Une entreprise japonaise a, quant à elle, déclaré avoir réussi l’éclosion des œufs en 2017. Elle pense les mettre sur le marché d’ici l’année prochaine.

Inutile de vous dire que les scientifiques se sont montrés peu enthousiastes par rapport à tout cela, espérant que le projet ne verra jamais le jour.

Ils souhaitent voir tous les efforts se concentrer sur la production alimentaire, susceptible de nous offrir un minimum de sécurité, au lieu de perdre du temps et de l’énergie dans un investissement inutile et destructeur.

L’homme continue à détruire son écosystème par des gestes qu’il croit bénéfiques pour son confort, sans prendre conscience qu’il court à sa perte!


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  • Laissez les poulpes tranquilles !
    (et tout le reste aussi ! ils n’ont pas besoins de nous pour vivres ! )

  • Un article bidon qui met clairement en évidence l’absence totale de connaissance des pratiques aquacoles de l’auteur, a-t-il seulement lu les sources qu’il semble cité ? Qui sont les « scientifiques » mentionnés car en faisant un tour rapide des « études » j’ai pas eu le sentiment d’en voir beaucoup ? Pas une fois cela n’est cité. C’est un non sens complet, puisque l’aquaculture permettrait justement d’éviter de prélever des poulpes dans leur environnement naturel, sachant que leur nourriture peut déjà être produite en aquaculture et en circuit fermé , la pression sur l’environnement dû au pêcherie est réduite à 0. Par ailleurs, au-delà de la demande alimentaire, Il faut savoir qu’un poulpe vit en moyenne 1-2 ans en captivité dans un aquarium public étant donné l’engouement que suscite la présentation d’un tel animal, il y a forcément une demande importante. Or, contribuer à l’amélioration des conditions de maintien de ces animaux ne peut qu’être une bonne chose… J’ai du mal à croire que des « scientifiques » puissent s’y opposer. D’autant plus que l’autre motif est que l’élevage polluerait avec de l’azote et du phosphore, premièrement cela n’est pas spécifique au poulpe ensuite cela ne peut se produire qu’en circuit ouvert et quand bien même nous serions dans ce cas de figure, ces pollutions pourraient être très facilement effacées par un système multitrophique intégré. Enfin bref, encore un article alarmiste sur fond de sauvegarde de l’environnement sans pour autant de véritable réflexion sur le sujet.

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