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Les conséquences de la pollution de l’air, liée à l’activité humaine, continuent de ravager la planète, et l’homme, toujours inconscient de ses actes, ignore qu’il court inévitablement à sa perte. Mais cette fois-ci, les plus innocents d’entre nous sont malheureusement les premiers à en pâtir. Nous parlons bien de nouveau-nés, qui ne sont apparemment pas les bienvenus dans ce monde de brutes.

Le State of Global Air 2020, publié annuellement par le Health Effects Institute, a annoncé la mort néonatale de 476 000 bébés, quelques semaines à peine après leur naissance. Comme vous l’aurez sans doute deviné, les malchanceux n’ont pas pu supporter la qualité déplorable de l’air auquel ils étaient exposés au cours du premier mois de leur courte vie.

Par ailleurs, de nouvelles études ont révélé que les particules PM2,5 de suie ou de cendre, par exemple, avaient un impact très nuisible sur la femme enceinte, ainsi que sur son fœtus. Dans ce cas, une naissance prématurée est toujours un risque important, qui à son tour peut provoquer le décès ou entrainer des complications respiratoires, des maladies diarrhéiques, des lésions cérébrales ou alors des problèmes sanguins et la jaunisse, tout cela, avant l’âge de 5 ans.

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Le rapport n’exclut cependant pas les adultes de ce scénario catastrophe et affirme que 6,67 millions de personnes sont mortes l’an dernier à cause de toutes sortes de pathologies — telles qu’une cardiopathie ischémique, d’un cancer du poumon, d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, d’infections des voies respiratoires inférieures, d’accidents vasculaires cérébraux et de diabète de type 2 — toutes causées par un seul facteur ; la pollution de l’air.

Cette semaine, une étude massive à long terme, menée aux États-Unis, a établi que certains syndromes neurodégénératifs de la mémoire et des capacités cognitives comme Parkinson, Alzheimer ou autres peuvent également survenir à cause de la mauvaise qualité de l’air.

L’article situe les aléas de ce genre de situation pour les bébés, dans la pollution domestique essentiellement produite par les combustibles solides encore très largement utilisés par beaucoup de ménages dans certaines régions pour se réchauffer ou cuisiner. L’usage de la bouse animale et le charbon est effectivement très répandu en Afrique subsaharienne et en Asie. Il n’est donc pas étonnant que 64 % des décès parmi les nourrissons soient dus à la pollution de l’air domestique.

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La bonne nouvelle, cependant, c’est que la pollution atmosphérique a considérablement reculé (à un taux de 23,8 %) depuis une dizaine d’années.

La pollution atmosphérique est classée par les scientifiques comme la 4e cause potentielle de décès avant terme, à l’échelle mondiale, après l’hypertension artérielle, le tabagisme et une mauvaise alimentation.

L’être humain a fini par prendre son destin en main, mais de la pire façon qui soit, et si tout cela n’est pas un signe qu’il doit faire une pause, alors on se demande bien ce que cela peut bien être !


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