ESA

Il y a quelques décennies à peine, le domaine spatial était très restreint, seuls les grands experts y avaient accès. Les astronautes ont pourtant toujours fasciné les gens, voyant en eux un moyen de découvrir les mystères de l’Espace et des planètes voisines.

La bonne nouvelle est qu’il vous est désormais possible de tenter l’expérience, ou plutôt d’en avoir un avant-goût !

L’ASE (Agence Spatiale Européenne) est en effet à la recherche de personnes souhaitant participer à leur prochaine étude visant à mieux comprendre les conséquences à long terme de l’apesanteur sur la santé des astronautes. 

Pour les besoins de cette recherche, 20 volontaires de sexe féminin doivent rester allongées dans un bain à immersion à sec durant 5 jours consécutifs. C’est un matelas d’eau fabriqué à partir d’un procédé technologique de dernière génération qui soutient et suspend le corps de façon uniforme.

Ce lit agit en reproduisant la même flottaison en microgravité subie par les astronautes. Cette expérience se déroulera à Toulouse en France et plus exactement à l’Institut de médecine spatiale et de physiologie.

astronautes
Simulation d’un vol spatial par alitement/CNES

Jennifer Ngo-Anh, Cheffe de l’équipe de vol spatial humain de l’ESA, a annoncé dans un communiqué que ce premier protocole d’immersion fait appel à la gent féminine en raison de l’inexistence de données les concernant. 

Bien que cette mission puisse sembler divertissante, elle est loin d’être de tout repos étant donné la perte de muscle squelettique et de masse osseuse que l’apesanteur implique.

Il existe déjà une multitude de données sur les hommes, mais pas sur les femmes. C’est pourquoi ils veulent des volontaires de sexe féminin/ESA

De plus, cette épreuve a souvent pour conséquence des variations de liquide dans le cerveau ainsi que des changements se produisant dans les yeux. Ngo-Anh affirme également que des biopsies et des prélèvements sanguins seront régulièrement pratiqués sur ces femmes afin de surveiller leur état de santé et d’alimenter l’étude. 

 Il est donc important de savoir qu’il s’agit d’un sacrifice qui est d’ailleurs salué par la communauté scientifique. Notons qu’un autre projet de recherche est prévu dans les prochains mois.

Les participantes devront rester allongées sur un lit à tête inclinée pendant 60 jours avec interdiction formelle de le quitter. Les cobayes sont autorisés à se doucher ou à aller aux toilettes, mais une partie de leur corps doit constamment être en contact avec le lit.

Moins amusant, n’est-ce pas ?


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