Environmental Investigation Agency/Twitter

L’eau de Javel et la chaleur sont les meilleurs moyens d’exterminer les parasites qui mènent souvent à des intoxications alimentaires. S’il est recommandé de bien laver et cuire ses aliments, c’est parce qu’on ne sait jamais ce qui pourrait s’y trouver. 

Les poissons constituant une majeure partie de notre régime, surtout dans des régions telles que l’Asie, ils viendraient avec leur lot de germes indésirables, et pas des moindres…

Des parasites toujours plus nombreux

Depuis les années 70, un en particulier s’est propagé et est 283 fois plus présent chez les espèces marines. Si à l’époque on trouvait un poisson infecté parmi une centaine, aujourd’hui, tous en contiendraient au moins deux.

Ces chiffres ont longtemps échappé aux experts de la vie marine, sans doute parce que les océans sont si vastes qu’il n’a pas été évident d’en mesurer l’ampleur.

Alexander J. da Silva, PhD/Melanie Moser/CDC

C’est pour cela qu’une telle croissance n’est, à l’heure actuelle, toujours pas expliquée. Baptisé « ver du hareng », l’Anisakis attaque les petits poissons, baleines et cétacés en général.

Ces derniers sont plus vulnérables à ses conséquences que les humains, qui, eux, ne risqueraient qu’une intoxication alimentaire. Une baleine, par exemple, le traînerait sur plusieurs années.

Une prolifération rapide

L’experte Chelsea Wood se montre rassurante et affirme que nous n’avons pas à nous inquiéter ou réduire notre consommation de poisson, ajoutant qu’elle-même mange régulièrement des sushis.

Elle se base sur le fait qu’il a longtemps été présent et qu’aucun effet néfaste sur la santé n’a été observé.

Marco Verch Professional Photographer and Speaker

Il a également été constaté que ce parasite est le — ou parmi les seuls — à s’être propagé de manière aussi considérable. C’est par exemple le cas de la Pseudoterranova, qui est restée stable au fil du temps.

Ceci est peut-être relié au fait que l’Anisakis a besoin de moins d’hôtes pour effectuer un cycle de vie. Une seconde hypothèse est que les espèces marines soient plus propices au développement de certains parasites, au détriment d’autres.

L’urgence actuellement est de cerner le modus opérandi de l’Anisakis, afin de potentiellement arriver à trouver différents moyens de préserver les mammifères marins tels que les baleines et les dauphins.


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