Shankar s./Flickr

Actuellement, le nouveau coronavirus a infecté plus de 788 009 personnes à travers la planète, et se trouve dans 177 pays. Depuis son apparition à Wuhan, en décembre dernier, la prolifération impressionnante de ce fléau a engendré ces chiffres inquiétants.

Cependant, au milieu d’une telle crise mondiale, beaucoup de croyances erronées ont vu le jour. Il semble que la fiabilité des informations que nous avons reçues sur l’origine de cette épidémie est à vérifier…

Un commencement encore méconnu

D’après les chercheurs de l’Académie chinoise des sciences, le COVID-19 n’est pas originaire du marché de fruits de mer de Wuhan, mais proviendrait plutôt d’ailleurs. 

Ce marché a simplement agi comme accélérateur et a favorisé sa circulation dans toute la ville, puis dans le reste du monde. 

Afin d’en savoir davantage sur la source de contamination et sa propagation, le Dr Yu Wenbin et son équipe ont analysé les fragments chromosomiques de 93 échantillons prélevés dans 12 pays différents.

Les résultats ont révélé que le COVID-19 a, en effet, connu une progression rapide au sein du marché de Wuhan, mais deux expansions virales importantes ont été notées le 8 décembre et le 6 janvier.

marché de Wuhan
Les deux expansions virales/Académie chinoise des sciences

L’analyse génomique suggère un départ de la prolifération dès la fin novembre. Aussi, les autorités sanitaires chinoises de l’Organisation mondiale de la santé expliquent que le premier cas avec les symptômes de l’infection a été identifié au début du mois de décembre, soit bien avant l’apparition du virus à Huanan. 

Une progression incontrôlée

L’équipe de recherche du Dr Yu Wenbin déclare que l’identification du point de départ de cette pandémie est cruciale pour contrôler son expansion. Cette dernière aurait probablement pu être réduite si la situation avait attiré plus d’attention dès son commencement.

Le scientifique chinois Xiang Nijuan explique qu’une personne atteinte du virus est contagieuse deux jours avant l’apparition des signes pathologiques.

Cela signifie que tout individu en contact avec celle-ci dans les précédentes 48 heures devrait se tenir à l’écart pendant au moins les 14 jours qui suivent. 

Certains malades peuvent également présenter des manifestations très légères, voire nulles. Cette découverte implique alors qu’un nombre important de sujets infectés ne sont pas déclarés et résident dans des pays surpeuplés, ce qui rend d’autant plus difficile le dépistage du COVID-19.


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