Plus le coronavirus gagne du terrain, plus les chances de l’anéantir sont minimes, voire infimes.
La population est d’autant plus sceptique qu’il n’existe aucun moyen de prévenir ni guérir cette épidémie. Bref, rien ne semble pouvoir l’arrêter.
Les principaux symptômes du COVID-19 sont de la fièvre, de la toux, ainsi que des infections pulmonaires. Le nombre de personnes atteintes se compte désormais à plus de 82 500, dont 2 800 sont décédées, presque toutes en Chine.
Ces statistiques sont certes, effrayantes, mais ce qui inquiète encore plus les experts, c’est que cela risque de devenir chronique, dans les populations humaines. En outre, on ne pourra en venir à bout que si on lui trouve un vaccin adéquat.
Pour leur part, Xi Jiping, le président chinois et Donald Trump espèrent que la chaleur sera un atout majeur susceptible de stopper la prolifération de l’agent pathogène au même titre qu’une grippe saisonnière.
Cependant, la diminution de la fréquence de transmission ne fera que donner aux chercheurs un peu plus de temps afin qu’ils puissent tester leur sérum.
Cela n’implique, en aucun cas, la disparition définitive du coronavirus, d’après les déclarations d’Amesh Adalja, Professeur en maladies infectieuses.
En fait, il va juste s’affaiblir en été pour mieux renaître en automne et en hiver, exactement comme la grippe.
Tout simplement parce que les températures plus fraîches favorisent le durcissement d’une coquille protectrice similaire à un gel entourant les particules contenues dans l’air, ce qui facilite leur passage d’une personne à une autre.
Toutefois, William Schaffner, de l’Université Vanderbilt, a annoncé à CNN que personne ne peut affirmer avec certitude que le printemps fera reculer ce virus, bien que les infections respiratoires soient connues pour être durables.
Il est vrai que la grippe préfère les climats secs et frais, mais compte tenu du décalage saisonnier entre les pays, elle peut perdurer toute l’année sans interruption.
Adalja n’écarte pas la possibilité que le nouveau coronavirus puisse être endémique comme ses prédécesseurs permanents.
Effectivement, un patient de l’hôpital de Sacramento, en Californie a été signalé comme premier cas potentiel de propagation communautaire par les Centers for Diseases Control and Prevention, ce mercredi.
Le biologiste en conclut que la contamination ne se limite, désormais, plus au cercle des voyageurs s’étant rendus sur le territoire chinois. Il fait d’ailleurs remarquer que de nombreux malades n’ont pas pu être détectés aux États-Unis, car ils étaient confondus avec d’autres pathologies du même type.
L’urgence est maintenant de pouvoir immuniser le plus de gens possible contre le COVID-19 avant qu’il ne soit trop tard.
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