Pixabay/NASA

La technologie a tellement fait de progrès qu’il est difficile de concevoir qu’il y a quelques années à peine, de nombreux appareils tout à fait anodins pour les générations actuelles n’existaient pas encore.

Nos grands-parents étaient loin d’imaginer que longtemps plus tard, la société ressemblerait à ce qu’elle est devenue aujourd’hui et que toutes ces machines occuperaient une si grande place dans tous les aspects de la vie moderne.

À ce propos, Apollo 11 — une véritable révolution technologique à son époque — avait aidé les experts à réaliser l’exploit scientifique le plus ambitieux de l’histoire contemporaine en 1969 : l’atterrissage sur la Lune.

Pourtant, il est maintenant surpassé par les ordinateurs les plus simples du 21siècle.

L’Apollo Guidance Computer (ou « AGC ») a en effet été rattrapé par les premiers appareils personnels comme l’Apple II dès la fin des années 1970 et dont les performances sont de plus en plus importantes.

Plus probant encore, l’informaticien de l’Université de Nottingham, Graham Kendall, a déclaré que sa puissance ne peut même pas égaler celle des calculatrices les plus élémentaires datant de plus de 20 ans, ou de l’iPhone qui se veut 100 000 fois plus rapide.

Cela n’a rien d’étonnant compte tenu du fait que le smartphone représente 50 ans d’évolution technologique depuis le lancement de l’AGC.

Pour sa part, Forrest Heller, développeur d’Apple basé en Chine, décrit dans un article comment un modèle de chargeur USB-C jouit d’une mémoire et d’une vitesse nettement supérieures à ce dont l’AGC est capable.

Appolo
NASA/Anker

On est toutefois surpris de constater qu’un gadget aussi primaire puisse offrir plus de puissance de traitement brute qu’un ordinateur grâce auquel des astronautes se sont posés sur la lune.

Selon Heller, de nombreux chargeurs USB possèdent un microcontrôleur doté d’un processeur qui surpasse les capacités d’Apollo 11.

Cependant, le journaliste Alexis C. Madrigal a clairement qualifié l’ordinateur Apollo de fiable et à la hauteur de la tâche qui lui avait été confiée.

Il reconnaît l’efficacité de tous ces nouveaux outils informatiques, mais doute qu’ils puissent servir à guider un vaisseau spatial dans l’espace.

Il insiste également sur le fait que seules les spécifications techniques sont mises en évidence dans ces comparaisons, en oubliant de souligner l’élégance avec laquelle l’AGC a été imaginée pour fonctionner en harmonie avec les autres équipements de la NASA.

De même, il affirme que l’Apollo 11 a été très sous-estimé et mal évalué dans cette analyse.


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