Nous savons tous que les dinosaures ont peuplé notre planète il y a plusieurs millions d’années. Dans l’esprit collectif, ces animaux d’un autre âge étaient particulièrement grands et dotés d’une puissance impressionnante.
Ce n’est pas tout à fait le cas lorsque l’on sait que les scientifiques viennent de découvrir une race de dinosaure miniature, bien que cela soit difficile à concevoir tant cette image de bête énorme est ancrée dans notre imagination.
En effet, une équipe de paléontologues a mis la main sur le crâne d’un dinosaure vieux de près de 100 millions d’années et mesurant 7,1 millimètres de long, ce qui équivaut à la taille d’un colibri abeille (l’espèce la plus petite d’oiseau vivant actuellement sur Terre).
C’est en Birmanie, dans un morceau d’ambre, que le fossile a été découvert. Baptisé Oculudentavis khaungraae (« oiseau dent œil »), il contient de minuscules dents très pointues ainsi que des yeux en forme de cuillère, ce qui laisse supposer que ces derniers étaient exorbités.
Jingmai O’Connor, Paléontologiste de renom et auteure de l’étude, affirme que cette trouvaille aussi inattendue que curieuse a laissé son équipe sans voix.
Elle ajoute que bien que sa forme soit assez étrange (mi-oiseau mi-dinosaure), il a été possible d’en savoir davantage sur ses habitudes et son mode de vie.
Sa denture, par exemple, signifie que le petit dinosaure arrivait à capturer et à manger des insectes, sa principale proie. De plus, le fait que ce crâne ait pu résister tout ce temps démontre que malgré sa taille, ses os étaient particulièrement robustes.
En outre, il est mentionné dans l’étude publiée dans la revue Nature qu’Oculudentavis khaungraae pesait approximativement deux grammes et gît à mi-chemin entre l’oiseau et le dinosaure ailé sur l’arbre évolutif.
Notons que sa conservation sous forme de fossile a été possible uniquement parce qu’il était caché à l’intérieur de l’ambre : des squelettes si fragiles n’auraient jamais pu être aussi bien préservés ailleurs.
Les experts peinent toujours à le situer, la forme et la petitesse inhabituelles de ses dents n’arrangant franchement pas les choses.
Aussi étrange que cela puisse paraître, sa ressemblance avec les lézards est frappante, ce qui n’aide pas les chercheurs à déterminer l’espèce exacte à laquelle il appartient.
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