Michael Olsen/Unsplash

Le réchauffement planétaire que nous vivons actuellement ne dépasse pas les deux degrés, et pourtant, il représente déjà un sérieux danger.

Au-delà, le monde est menacé de catastrophes irréversibles, si bien que des régions entières deviendront inhabitables à cause de températures extrêmement chaudes et de l’élévation du niveau de la mer.

Une terrible menace pour nos plages

« Nous devons nous préparer » : voici ce qu’a déclaré Michalis Vousdoukas, auteur principal et Chercheur au Centre commun de recherche de la Commission Européenne.

Les plages de sable constituent une barrière naturelle contre les tempêtes et les inondations. Autant dire que sans elles, des événements météorologiques extrêmes seront dévastateurs dans ces zones connues pour être très peuplées.

De plus, le processus étant déjà lancé, le fait de réduire la pollution ne peut rien changer, à part retarder le pire. C’est pourquoi les grandes nations telles que les États-Unis projettent de mettre en place des systèmes de défense pour faire face à la catastrophe, mais ce n’est pas à la portée de tous les pays côtiers.

Ainsi, les 10 territoires à risque sont la Chine, la Russie, le Mexique, l’Argentine, l’Inde et le Brésil. Suivis de l’Australie, qui pourrait être la plus impactée avec près de 15 000 kilomètres de littoral de plages blanches, mais aussi le Canada, le Chili et les États-Unis d’Amérique.

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Tempête en mer/©Alberto Placido

Un avenir incertain

Les experts ont donc décidé d’étudier les tendances depuis 1984, qui leur permettront d’analyser la rapidité et le nombre de plages qui sont susceptibles de disparaître. Aussi, ils ont tenté de prévoir les changements environnementaux en se basant deux scénarios possibles.

Le premier cas appelé RCP 8.5, catastrophique, suppose une hausse des taux de carbone en continu, même en dehors des agissements de l’Homme et où la Terre elle-même augmentera les concentrations de gaz à effet de serre.

Scénarios RCP/Wikipedia Commons

Le second, RCP 4.5, beaucoup moins conséquent, consiste à imaginer une hausse mondiale de trois degrés Celsius, ce qui est déjà énorme par rapport à ce qui a été conclu dans l’accord de Paris sur le climat en 2015.

Dans le cadre du RCP 8.5, notre planète se verra déshéritée de 49,5 % de ses plages de sable d’ici 2100, l’équivalent de 132 000 kilomètres de côtes. Et en 2050, de près de 40 000 kilomètres.

Pour ce qui est du RCP 4.5, la projection observe 95 000 kilomètres de surfaces submergées, la plupart au cours des 30 années à suivre.

Un rapport majeur a évalué une élévation du niveau de la mer d’un demi-mètre d’ici le siècle prochain.
Cependant, certains climatologues trouvent ces estimations beaucoup trop optimistes et déclarent qu’il est temps de tirer la sonnette d’alarme.


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