Le combat contre le COVID-19 est toujours d’actualité. Tout le monde a répondu présent pour soutenir cette cause vitale et d’intérêt général. Le corps médical milite dans les hôpitaux, les biologistes mènent une course contre la montre pour concevoir un vaccin et les agriculteurs, caissiers et points de vente de première nécessité sont mobilisés pour pallier les besoins des citoyens.
Tout cela est financé et orchestré par les dons et l’organisation des gouvernements afin d’assurer le déroulement de la crise dans les meilleures conditions que possible.
La générosité de la Fondation Gates
La Fondation Gates, appartenant au propriétaire de Microsoft et sa femme Melinda, a ajouté 150 millions de dollars à la cagnotte de dons qui en comportait déjà 100. En tout, 250 millions vont être déployés afin de permettre à l’Organisation mondiale de la Santé d’avancer dans ses recherches.
Alors qu’un remède pourrait être créé et fonctionnel dans 18 mois, le Chef exécutif de la fondation Mark Suzman appelle à ne pas perdre de temps en ce qui concerne la préparation pour en produire un maximum.
En effet, pour Bill, Melinda Gates et leur équipe, l’urgence est de mettre en place un plan d’attaque pour développer l’antidote en grandes quantités dès sa sortie. Nous parlons d’un nombre qui suffira à immuniser toute la planète — soit, 7 milliards de doses.
« Nous ne serons pas tout à fait débarrassés du virus avant qu’une cure ne soit disponible, et que tout le monde l’ait pris », explique Suzman.
Pour l’instant, il n’est possible de produire que plusieurs centaines d’échantillons. Et c’est pour cela que les Gates ont mis cette somme à la disposition de l’OMS.
Leur principal but est de les aider à financer les structures nécessaires afin d’assurer la disponibilité mondiale du traitement et du vaccin. Une autre partie des dons vise à soutenir les pays les plus dépourvus à faire face à la pandémie.
Des vaccins à l’essai
À l’heure actuelle, une centaine de vaccins potentiels sont en train d’être expérimentés, afin de prouver leur efficacité. Plusieurs d’entre eux se sont avérés être plus ou moins efficients, à petite échelle.
Le défi, souligne Suzman, serait d’élargir l’échantillon sur lequel sont effectués les essais, entrant ainsi dans la phase 3 des tests. Il note que, malheureusement, beaucoup d’entre eux ne vont pas avoir d’aussi bons résultats que lors des premières tentatives.
Avant d’être validé, le vaccin final devra être efficace pour tous les groupes ethniques et ne présenter aucun effet indésirable sur des cas isolés, tels que la grossesse, la maladie chronique, l’âge, etc.
Une fois chose faite, nous devrons être préalablement aptes à en produire autant qu’il en faudra pour couvrir toute la population humaine. Et c’est à ça qu’œuvre l’OMS, épaulée par son deuxième plus grand partenaire, la Fondation Gates.
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