Heather Hazzan/Flickr

Les derniers mois que l’humanité a connus ont été d’un drame sans précédent. La santé mondiale s’est vue atteinte d’une façon extrêmement dangereuse et une seule question plane désormais sur les esprits : quand est-ce que tout cela sera enfin terminé ? 

Le COVID-19 s’est rapidement propagé et ses victimes se comptent par milliers. Les scientifiques sont mobilisés plus que jamais dans la recherche et le développement d’un vaccin qui puisse nous protéger contre la maladie. 

Une course internationale pour sauver la planète a débuté, et des initiatives de plus en plus prometteuses alimentent notre espoir. 

Une mobilisation maximale pour une solution d’urgence

L’intégralité de la séquence génétique du nouveau coronavirus a été publiée par les chercheurs chinois le 10 janvier. Dès lors, les grands laboratoires pharmaceutiques ont synthétisé le germe et ont commencé l’exploration d’éventuelles techniques curatives.

Afin d’accélérer le processus, le président américain Donald Trump a promis de réduire les procédures administratives. Cependant, les scientifiques expliquent qu’un vaccin ne verra pas le jour avant une période allant de 12 à 18 mois, et ce, en raison des différentes étapes de tests et contrôles de qualité.

Généralement, cela prend une dizaine d’années avant l’obtention de l’approbation de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA).

Le concept d’une inoculation est basé sur la capacité de nos globules blancs à mémoriser. L’injection du corps pathogène mort ou inactif est un « premier contact » qui induira une réaction immunitaire. 

Lors de l’infection par le virus en question, la molécule est immédiatement reconnue et une synthèse massive d’anticorps spécifiques est déclenchée.

Le processus est alors réalisé en trois phases. La première établit l’innocuité du vaccin et l’absence d’effets secondaires, au sein d’un groupe de sujets volontaires. Les deux autres phases évaluent son efficacité, dans les zones où l’épidémie est répandue.

Ensuite, il s’agira de prendre en charge les malades non assurés, produire un nombre important de doses, ceci demande du temps, mais aussi de grands investissements.

Governor Tom Wolf/Flickr

Plusieurs approches à l’horizon

Les experts s’attendent à une durée assez longue de l’épidémie, qui coïnciderait avec la découverte d’un potentiel remède. À ce moment-là, il sera encore possible de sauver des millions de vies.

À la mi-mars, Moderna, société biotechnologique basée à Cambridge, a injecté un sérum candidat à une femme de 43 ans, battant le record mondial du test humain le plus rapide.

De nombreux laboratoires explorent actuellement des pistes très prometteuses, à l’image de Janssen, filiale pharmaceutique de l’entreprise belge Johnson & Johnson, qui s’appuie sur le modèle du vaccin contre l’Ebola, dont le développement a porté les fruits.

Des compagnies telles que Inovio à San Diego ou Novavax aux États-Unis s’inspirent des essais effectués pour le MERS, un virus de la même famille que le COVID-19. 

En février, l’Organisation mondiale de la santé a mis en place un protocole selon lequel, les tests des deuxième et troisième phases de la réalisation d’un vaccin se feront simultanément dans plusieurs pays, en suivant des règles bien définies. 

En attendant, il est plus probable d’aboutir à un remède qui réduirait la létalité du nouveau coronavirus, et qui serait destiné prioritairement au personnel médical.

Des techniques curatives à base d’anticorps ont été proposées par l’Université de Johns Hopkins, à savoir l’exploitation du sérum sanguin prélevé sur des sujets guéris de la maladie. Celui-ci, riche en immunoglobulines spécifiques du COVID-19, stimulera les réponses immunitaires de l’organisme receveur contre l’infection. 

La FDA ayant approuvé cette nouvelle approche, des résultats devraient voir le jour dans des délais plus courts que prévu.


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