Tout le monde rêve d’avoir un sourire irréprochable. C’est pourquoi le bain de bouche a été conçu. Il tue les bactéries et nous protège contre la mauvaise haleine.
Cependant, les données actuelles viennent remettre en cause l’idée que l’on se faisait des véritables effets de ce genre de préparations.
En effet, d’après les récentes découvertes, la chlorhexidine serait une composante de base de la plupart des rinçages oraux vendus aux États-Unis et qui pourrait avoir un résultat tout à fait contraire à celui attendu, nous exposant donc à de graves dommages.
L’étude a révélé que cet élément antibactérien peut malheureusement engendrer des changements de PH susceptibles de nuire à nos dents, à nos gencives et à notre santé en général.
Dans ce sens, le diététicien, Raul Bescos de l’Université de Plymouth au Royaume-Uni explique que la recherche — effectuée pour la plupart in vitro — a été limitée à l’impact du bain de bouche sur un petit nombre de bactéries liées à des maladies bucco-dentaires particulières.
De ce fait, son utilisation n’est pas assez bien réfléchie.
Les experts ont donc soumis 36 participants bien portants à une expérience pendant laquelle ils se servaient d’un placébo pendant les 7 premiers jours, puis d’une solution à base de chlorhexidine durant la deuxième semaine.
Les analyses ont montré que le bain de bouche à la chlorhexidine avait entraîné une augmentation de l’acidité, une concentration de lactate et de glucose, et une perturbation de la conversion du nitrate en nitrite.
Ceci peut avoir des répercussions sur notre circulation sanguine, d’où la pression artérielle systolique élevée chez ceux qui l’utilisent.
Pour sa part, la Docteure Louise Belfield de l’Université de Plymouth avoue avoir commis une erreur de jugement à ce sujet.
Elle explique que les bactéries qui étaient considérées comme porteuses de maladies sont en fait très bénéfiques pour le maintien de notre bien-être.
Or, en éliminant la mauvaise plaque, ce type de rinçage buccal tue également les bons organismes.
Selon les auteurs, plus d’informations permettront certainement aux professionnels de la santé d’avoir une approche plus avisée quant à leurs futures prescriptions médicales.
Outre son action désormais connue de la communauté scientifique, l’urgence est maintenant d’évaluer son fonctionnement sur les virus, dans l’espoir d’un éventuel traitement du COVID-19.
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