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Une ville du Texas a été secouée ce vendredi par une annonce terrifiante, faite par le TCEQ (Commission du Texas sur la qualité de l’environnement), selon laquelle l’eau du robinet contient une amibe mangeuse de cerveau.

Selon les informations révélées, à l’intention des compagnies locales d’approvisionnement en eau, ce microbe, nommée Naegleria fowleri, s’est infiltrée dans le système de distribution et cela pouvait nuire à la santé des usagers. Les autorités avaient à l’origine interdit toute utilisation de l’eau du robinet sauf pour la chasse d’eau des toilettes, de peur d’être infectée par ce germe très dangereux.

Il s’agit, en fait, d’un organisme unicellulaire résidant dans l’eau douce susceptible de déclencher la méningoencéphalite amibienne primaire, une maladie du cerveau peu connue et mortelle. C’est ce qu’ont expliqué les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Par ailleurs, cette infection est fatale chez les personnes ayant nagé en eau douce ou reçu une quantité d’eau de piscine ou du robinet contaminée dans le nez. Les cas de décès sont souvent précédés d’une courte période de convulsions, de vomissements et d’hallucinations.

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C’est ce qui s’est passé pour le jeune Josh McIntyre, qui a trouvé la mort à l’âge de six ans à cause de cette amibe retrouvée dans l’eau prélevée dans le bavoir de sa maison.

La bonne nouvelle, c’est qu’il est assez rare que Naegleria fowleri tue son hôte. Aux États-Unis, Il n’y a eu qu’une seule victime, en Louisiane, en 2011 et une autre en 2013. Cela dit, l’Australie et le Pakistan ont également signalé des cas de contaminations dans leurs réseaux d’approvisionnement en eau.

Heureusement, les restrictions ont été annulées au Texas, au bout de 24 heures, mais pas dans la communauté du petit Josh, Lake Jackson qui continue à faire bouillir l’eau du robinet avant de la prendre.

Pour le bien des 27 000 résidents de la ville, Le TCEQ prévoit d’organiser une campagne de désinfection générale du dispositif tout entier, pour que les choses reprennent leur cours. Ce genre d’incident plutôt fâcheux devrait inciter à plus de rigueur en ce qui concerne le contrôle de la qualité de l’eau utilisée pour les multiples besoins quotidiens. Il y va de la sécurité des consommateurs.


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