Samferdselsdepartementet/Flickr

Depuis son apparition en Chine en décembre 2019, les médias du monde entier s’axent actuellement sur un seul et même sujet : le COVID-19. Le virus s’étant rapidement propagé au reste de la planète, il a, en l’espace d’à peine 3 mois, mené à une urgence sanitaire mondiale.

Afin de sauver l’humanité de cette épidémie, les plus grandes entreprises à travers le globe ont tenu à apporter leur soutien pour tenter de freiner sa prolifération.

Une proposition d’aide « vitale » 

Dans un tweet datant du 19 mars, le milliardaire Elon Musk déclare que ses entreprises Tesla et SpaceX sont disposées à fabriquer des ventilateurs pour les patients présentant des symptômes graves du COVID-19. 

La ville de New York ayant besoin d’un très grand nombre de ces outils médicaux, le maire Bill de Blasio a promptement accepté cette offre.

D’après la publication de Musk, ceci est envisageable seulement en cas de pénurie. Même si les États-Unis ne sont pas encore arrivés à cette situation, celle-ci demeure inévitable. 

Donald Trump a également décrété l’application de la « Loi sur la production de défense en temps de guerre » pour remédier au problème, mais uniquement en dernier recours.

Toutefois, l’entrepreneur milliardaire tend à minimiser la pandémie et juge que la panique provoquerait plus de mal que le virus, si ce n’est pas déjà le cas.

Bien que les industries Tesla et SpaceX construisent habituellement des machines très sophistiquées, le processus de fabrication des ventilateurs prendra quand même un certain temps avant de voir le jour.

L’endroit du développement de ces dispositifs pose un autre problème. L’entreprise Tesla est bloquée dans un va-et-vient avec les autorités locales de San Francisco, et risque une suspension de la production de voitures électriques à cause d’une commande urgente d’abris.

Étant donné la directive similaire au Nevada, la Gigafactory (usine) rencontrera le même problème.

ventilateurs
Réanimations/AFP

Une course mondiale pour nous sauver

Plusieurs organisations ont promis leur aide pour la fabrication d’équipements essentiels. 

Mary Barra, PDG de General Motors, propose la production de ventilateurs dans les usines de son entreprise, suivie de très près par Ford.

Trump, qui refuse de prendre au sérieux cette épidémie, est allé jusqu’à déposséder les bureaux gouvernementaux de leurs fonctions, laissant ainsi les États locaux seuls dans la lutte contre la maladie.  

Étonnamment, l’Administration du Président a pris le relais en sollicitant fortement le secteur privé. En effet, Google développe actuellement un site Web de dépistage du COVID-19 à échelle nationale. 

Les petits commerces s’engagent également à offrir un espace de stationnement pour les zones de tests. Cependant, aucune de ces informations n’est encore confirmée.

Amazon va embaucher 100 000 employés partout dans le monde en augmentant le salaire horaire, à la fois pour optimiser les délais de livraison, mais aussi pour fournir des emplois aux chômeurs.

De même, la société de jeux vidéos Razer s’est portée volontaire pour la production de masques.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que Musk s’implique dans une crise internationale. Celui-ci avait déjà sollicité SpaceX en 2018 pour la fabrication d’un navire submersible afin de sauver l’équipe de football piégée dans des grottes en Thaïlande.


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