Nahel Abdul Hadi/Unsplash

L’épidémie du coronavirus, récemment rebaptisé COVID-19, a installé un climat de peur et de panique dans tous les pays du monde.

Son évolution ne cesse de prendre de l’ampleur avec des milliers de nouveaux cas enregistrés chaque jour.

En plus d’être dans l’impossibilité de contenir la propagation de l’infection, les scientifiques ne sont toujours pas parvenus à trouver un traitement efficace. 

Profitant de cet affolement général, des individus mal intentionnés mettent en place des combines pour pirater les informations personnelles des gens.
En effet, une équipe d’experts en sécurité informatique vient de découvrir des e-mails malveillants envoyés par des cybercriminels.

Dans ces messages, les hackers communiquent des rapports qu’ils présentent comme étant très importants pour éviter d’être contaminés par le coronavirus et invitent les lecteurs à en savoir plus en cliquant sur une pièce jointe. 

Cette dernière est, en réalité, un appât qui permet aux pirates d’accéder à l’ordinateur de la victime dans le but de récolter l’ensemble de ses données confidentielles et bancaires. 

Des informaticiens du groupe IBM et de la société Kaspersky déclarent que ces courriels semblent provenir d’un fournisseur de services d’aide sociale aux personnes handicapées au Japon. 

hackers
L’email malveillant en japonais.
IBM/X-Force Exchange

Les hackers lancent des avertissements aux destinataires en leur annonçant que COVID-19 s’est répandu un peu partout dans le pays. Une fois le lecteur en confiance, il est invité à ouvrir un document joint afin d’avoir davantage de précisions sur l’épidémie. 

Anton Ivanov, analyste chez Kaspersky, assure que pour le moment, seuls dix fichiers ont été identifiés, mais prévient que ce nombre risque d’augmenter très rapidement étant donné qu’on est face à un type d’activité lié à des sujets médiatiques à forte popularité. 

Rappelons que les premiers cas humains infectés par le coronavirus ont été signalés le 31 décembre 2019 à Wuhan, dans la province chinoise de Hubei. 

Deux mois plus tard, l’épidémie s’est étendue à 63 pays dans le monde et a causé plus de 3000 morts. 

Avec ces logiciels malveillants, les gens inquiets pour leur santé se font piéger en croyant se documenter sur l’agent pathogène. Même si ces faux e-mails n’ont fait jusque là aucune victime en France, la prudence est de mise !


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