L’Univers dans lequel nous vivons est si imprévisible qu’il ne cessera jamais de nous étonner. En effet, le monde animal est tellement riche qu’il nous offre parfois des spectacles dignes de grands maîtres de l’art moderne.
De plus en plus d’espèces incroyables font l’objet de nouvelles études chaque jour, suscitant à la fois l’intérêt et l’admiration des amoureux du mystère et de la beauté.
Avec toutes ces créatures qui peuplent notre planète, les scientifiques ont de quoi étancher leur soif de découverte.
Une révélation hors du commun
De son vrai nom Joseph Schubert, « l’homme-araignée » vient de mettre la main sur sept espèces d’arachnides inédites, dont une minuscule qui ressemble au chef-d’œuvre de La Nuit étoilée de Vincent Van Gogh.
L’entomologiste australien de 22 ans a fait une liste nominative au Musée de Melbourne d’une douzaine d’araignées-paons appelées « les mini oiseaux du paradis d’Australie. »
Ces petites bêtes, de la taille d’une perle, sont réparties un peu partout sur le territoire australien et peuvent, pour la plupart, résister aux environnements les plus rudes.
Le mâle est caractérisé par plusieurs abdomens et une troisième patte aux couleurs vives.
Sa ressemblance avec le paon — qui lui a d’ailleurs valu son surnom — est remarquable par son ornementation faite d’écailles et de poils reflétant la lumière visible et ultraviolette.
Dans un communiqué, Schubert salue l’aide précieuse des citoyens qui lui ont envoyé une documentation complète comprenant des images de certains spécimens.
Après identification des échantillons par le groupe Project Maratus, une étude donne un aperçu des résultats des enquêtes effectuées à travers le pays.
Quand les araignées entrent en piste
Ainsi, cinq araignées viennent d’Australie occidentale : Maratus azureus, Maratus constellatus, Maratus laurenae, Maratus noggerup et Maratus suae. Maratus volpei et Maratus inaquosus sont respectivement originaires d’Australie-Méridionale et de Victoria.
Si avec ces sept nouvelles trouvailles la science compte en tout 85 espèces, Schubert semble particulièrement apprécier Maratus Constellatus pour sa ressemblance avec le tableau de Van Gogh, mais aussi à cause du mal qu’il s’est donné pour la déceler.
Il est toutefois certain qu’il lui reste encore beaucoup de sites à explorer et qu’il n’est pas au bout de ses surprises !
Outre les couleurs resplendissantes des ces bêtes, leur danse n’est pas moins divertissante : le mâle attire la femelle en se servant de sa patte supplémentaire à pointe blanche.
Si les vibrations qu’il émet charment sa compagne, il soulève alors son torse et commence à faire des mouvements rapides des jambes pour montrer ses volets.
Ce manège peut s’étaler sur une heure entière avant que notre séducteur puisse réussir sa mission, la durée de la copulation variant de quelques minutes à plus d’une heure.
Cette recherche est une autre preuve que la nature nous dévoile ses secrets les plus enfouis et nous appelle à nous extasier devant ses merveilles. À nous d’en profiter !
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