Depuis son apparition à Wuhan en décembre 2019, le nouveau coronavirus a poursuivi son expansion à travers le monde.

Dans l’urgence sanitaire qui a suivi, de nombreux scientifiques se sont lancés dans des recherches pour comprendre les origines du COVID-19. 

Bien que celles-ci soient encore mitigées, la plupart des données suggèrent une provenance des animaux sauvages commercialisés dans le marché de Wuhan. 

Le COVID-19 explore de nouveaux horizons

Le zoo du Bronx à New York a déclaré qu’un tigre malais femelle a été testée positive au COVID-19.

La féline a été contaminée par un agent travaillant dans l’établissement, qui était visiblement asymptomatique à l’infection.

L’animal baptisé Nadia, sa sœur Azul, ainsi que trois autres lions africains ont contracté le virus, avec les signes apparents de la maladie.

Le mécanisme d’action de ce nouveau type de germe est méconnu chez de nombreuses espèces, ce qui rend difficile l’estimation de son évolution.

En dépit d’une perte d’appétit, la Wildlife Conservation Society, qui entretient les zoos de la région, annonce un pronostic plutôt rassurant quant à l’état de santé des bêtes. 

En effet, celles-ci font preuve d’une interactivité avec leurs dresseurs et sont prises en charge par les vétérinaires. 

De plus, des recherches minutieuses ont été entreprises sur les cas de contamination chez les animaux, et ce, en faveur d’une meilleure compréhension de ce dernier coronavirus.

Public Domain/Pixabay

Une possible transmission aux animaux

Les scientifiques chinois ont établi que les animaux sauvages du marché de Wuhan sont à l’origine de la propagation du virus.

Depuis, il n’existe aucune preuve témoignant que le COVID-19 est transmissible par d’autres spécimens.

À l’inverse, ces créatures peuvent développer les symptômes s’ils sont en contact avec une personne souffrante.

À Hong Kong, deux chiens ont été infectés par le virus, après un contact étroit avec leur propriétaire malade.  

Un cas similaire d’un chat de compagnie a vu le jour en Belgique, peu de temps après.

Le Département américain de l’agriculture déclare que le tigre femelle est le premier spécimen d’une espèce différente à contracter le COVID-19 aux États-Unis. 

Bien que la transmission homme-bête ne soit pas encore confirmée, il serait préférable, à titre préventif, de minimiser notre interaction avec les animaux en cas de contamination par le COVID-19.


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