Jeremy Harris/Unsplash

À l’heure où la pollution ravage la planète et cause des catastrophes à tous points de vue, les énergies renouvelables semblent être la seule alternative pour profiter sainement de la technologie moderne.

Le problème qui se pose aujourd’hui est de savoir quelle est la meilleure façon d’exploiter ce genre de sources. La réponse à cette question réside peut-être dans le cycle de l’eau.

Il serait, en effet, possible de produire de l’électricité lors des jours de pluie si l’on réussissait à obtenir des gouttelettes d’eau suffisantes, ce qui n’est, malheureusement, pas encore le cas.

Cependant, une nouvelle approche montre que nous sommes capables d’exploiter l’énergie des averses à un niveau d’efficacité qui aide à optimiser ces systèmes.

Il s’agit de recherches qui ont trouvé une méthode susceptible de transformer une seule goutte de pluie en une charge assez puissante pour allumer 100 ampoules LED, d’après Wang Zuankai, ingénieur biomédical de l’Université de Hong Kong.

Les experts affirment qu’une unique goutte de 100 microlitres d’eau libérée à une hauteur de plus de 15 cm peut créer une tension supérieure à 140 V.

goutte de pluie
Wanghuai Xu / Nature

Si l’intérêt des scientifiques pour ce type de procédé ne date pas d’hier, la physique de la conversion de l’énergie d’une goutte de pluie en électricité est nettement plus compliquée à réaliser que l’exploitation d’une marée montante ou d’un ruisseau qui coule.

Pour contourner cet obstacle, l’équipe a apporté quelques améliorations à son générateur, dont l’ajout d’un film en polytétrafluoroéthylène afin d’accumuler un courant de surface jusqu’à saturation.

Durant l’étude, les gouttelettes se sont étalées en frappant la surface et agissaient comme un pont connectant deux électrodes faites d’aluminium, d’oxyde d’indium et d’étain. Ensuite, un système en boucle fermée a été utilisé comme condensateur et a libéré toute l’énergie collectée.

Les chercheurs pensent que ce procédé devrait être appliqué sur la coque d’un bateau, à l’intérieur d’une bouteille d’eau ou le haut d’un parapluie.

Pour sa part, le chimiste Xiao Cheng Zeng de l’Université du Nebraska-Lincoln est persuadé que cette technologie est importante dans la mesure où elle augmente l’efficacité de l’appareil.

Évidemment, les auteurs de cette expérience sont conscients du travail qu’il leur reste à faire pour avoir un prototype parfait. Ils espèrent, toutefois, que cela ne prendra pas plus de 5 ans.


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