McEvenue, et al (Plastic Surgery Case Studies (CC BY NC 4.0)

Les armes à feu sont le moyen le plus commun qu’utilisent les personnes malveillantes afin de causer du mal à autrui. Leur mécanisme est simple et leur impact majeur, menant plus souvent qu’on l’espèrerait au décès de la victime. 

Si le tireur ne rate pas son coup, les dommages occasionnés peuvent être fatals. Cependant, des exceptions que l’on qualifierait de miracles existent. C’est le cas de cette jeune femme canadienne. 

Alors qu’elle était en train de marcher dehors en pleine nuit, dans l’Ontario, une personne inconnue lui a tiré dessus, visant le côté gauche de sa poitrine. Pensant avoir eu raison de sa cible, le criminel a pris la fuite, la laissant à son sort.

Seulement, la trentenaire est aujourd’hui complètement rétablie de ses blessures et n’a subi aucune séquelle. Et elle doit cela à un détail, qui lui a sauvé la vie : la balle qu’elle a reçue cette nuit-là n’a pas pu frayer son chemin jusqu’au cœur. 

Si cet organe vital n’a pas été touché, c’est grâce à la présence d’un implant mammaire. La balle l’aurait percuté en premier, puis changé de trajectoire, pour rebondir sur l’implant qui se trouvait dans son sein droit et finalement se loger dans ses côtes.

implant mammaire
L’implant mammaire endommagé/PSCS

Une équipe de recherche composée d’experts en chirurgie plastique s’est penchée sur le cas de cette patiente. Leur étude a été publiée dans le journal Plastic Surgery Case Studies. Ils attestent que c’est le premier cas reporté où un implant aurait dévié la balle, au lieu de simplement en réduire la vitesse et amoindrir les dégâts qui en résulteraient.

Grâce aux radios à rayons X effectués sur la jeune femme, il s’est avéré que son côté gauche n’a pas été touché, compte tenu de l’absence de fractures dans cette région-là.

radiographie pulmonaire
Radiographie pulmonaire de la jeune femme/PSCS

En somme, l’implant mammaire a servi à créer une barrière, empêchant la balle d’atteindre des tissus importants à sa survie. Elle s’en sort alors avec de légères blessures, dont une côte cassée. Des contusions pulmonaires ont été également relevées. 

Les deux implants ont dû lui être retirés, ainsi que la balle qui était restée à l’intérieur de son corps, concluent les médecins dans leur rapport. Et elle n’aura souffert d’aucune répercussion grave sur sa santé.

Même s’il n’y a eu jusque-là que deux cas confirmés, on aurait ici une autre preuve de l’efficacité de ces implants pour contrer un tir par balle. Les conditions du crime, quant à elles, demeurent mystérieuses. 


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