La science a tellement fait de progrès que même les milieux qui nous semblaient autrefois impénétrables sont désormais à la portée de tous.
Cette vulgarisation a le mérite de rendre notre quotidien bien plus confortable, mais aussi plein de rebondissements.
L’avancée technologique est telle que si un jour on en avait assez de notre routine, on pourrait aisément faire un tour dans les étoiles !
La NASA recrute
Tous les ans, la NASA offre une chance aux passionnés de la Lune ou de Mars d’être recrutés en tant que nouveaux astronautes.
Cette année, la session s’est terminée fin mars, mais reprendra dès l’année prochaine pour ceux qui souhaitent tenter l’aventure.
Selon l’administrateur de l’Agence Jim Bridenstine, un homme et une femme seront envoyés sur la Lune dans le cadre du programme Artemis d’ici 2024.
Elle envisage également d’organiser des visites civiles sur la Lune, des missions officielles annuelles et une expédition durable d’ici 2028, préparant ainsi le terrain pour effectuer les premiers voyages humains vers Mars dans le milieu des années 2030.
Rappelons que 18 300 personnes s’étaient inscrites en 2015, mais que seules 11 avaient été sélectionnées et réussies leurs épreuves avec succès.
La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu au Johnson Space Center, à Houston.
Les heureux lauréats feront partie de l’équipe d’astronautes actifs et se retrouveront peut-être un jour à la Station spatiale internationale, ou deviendront, avec un peu de chance, des explorateurs de Mars ou de la Lune.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les 48 membres du corps d’astronautes en exercice ne peuvent plus satisfaire les besoins des vaisseaux spatiaux en équipage, d’où cette annonce.
Un recrutement pointu
Le Président actuel du Comité de sélection des astronautes de la NASA Steve Koerner affirme que si ce poste est un rêve pour beaucoup, il n’en demeure pas moins difficile de le réaliser, d’autant plus que la concurrence est rude.
Dans ce sens, les compétiteurs devront répondre à certaines exigences : être américain.e, avoir une maîtrise ou justifier deux ans de recherches doctorales dans un domaine STEM (ingénierie, sciences biologiques ou physiques, informatique, mathématiques…)
Les docteurs en médecine ou en ostéopathie sont aussi acceptés.
Les étudiants ou diplômés d’école de pilote d’essai reconnue au niveau national ou international doivent être titulaires d’au moins une licence dans un domaine STEM.
Deux ans d’expérience professionnelle connexe ou 1000 heures aux commandes d’avions à réaction sont également requis.
De plus, les candidats seront tenus de réussir le vol spatial de longue durée de la NASA. Il s’agit d’une évaluation en ligne pouvant s’étendre jusqu’à deux heures.
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