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De nouvelles données sur les changements liés au COVID-19 sont désormais disponibles grâce aux efforts communs de la NASA, l’ESA (Agence spatiale européenne), et la JAXA (Agence japonaise d’exploration aérospatiale). Ces trois agences ont, en effet, pu documenter la Terre en utilisant les informations fournies par leurs satellites, concernant les modifications qui ont touché notre environnement, mais aussi la civilisation humaine.

Cette collaboration unique en son genre a donné naissance à un tableau de bord conjoint d’observation de la Terre-COVID-19, basé sur diverses retransmissions satellitaires qui retracent les altérations de la qualité de l’air et de l’eau, le bouleversement climatique, ainsi que l’activité économique et agricole.

Cet outil servira certainement de tableau de bord pour les gouvernements, qui pourront en savoir plus sur l’impact des mesures prises à l’encontre de la pandémie qui a frappé le monde entier pendant plusieurs mois.

Thomas Zurbuchen, administrateur associé de la NASA pour la science, affirme qu’à l’avenir, il sera possible que ces ressources aident les scientifiques à développer un nouvel instrument analytique très performant pour faire face à ces renversements.

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Le travail avait commencé en avril dernier, lorsque les trois partenaires avaient décidé de former un groupe qui avait pour mission le traitement des données en adaptant l’infrastructure informatique afin de les partager et d’en faire un guide pour les utilisateurs. Cela rendrait plusieurs renseignements clés — dans les domaines les plus sensibles-accessibles aux utilisateurs.

Selon les observations par satellite, la réduction de la pollution atmosphérique a été l’une des répercussions majeures du confinement généralisé, adopté pour contenir l’épidémie.

Parmi ces polluants, le dioxyde d’azote (NO2) est un élément clé dans l’évaluation de la situation écologique et environnementale de la planète.

Pour étudier l’influence des restrictions en réponse à la pandémie sur la concentration des émissions anthropiques, la carte a également mis en évidence les changements du dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère.

Selon une recherche de la revue Nature, la période de paralysie quasi totale qui a frappé l’économie mondiale serait susceptible de réduire, de manière temporaire, les taux de CO2 dans l’air. Pour avoir une idée plus précise, les chercheurs se sont concentrés sur les grandes zones urbaines telles que New York, San Francisco, Tokyo et Delhi. Les résultats rejoignent tout à fait les estimations de l’étude publiée dans Nature.

Concernant l’amélioration de la qualité de l’eau, le détroit de Long Island, la mer Adriatique Nord et la baie de Tokyo figurent parmi les régions ciblées par les photographies satellites. Cela a pour but d’identifier la cause directe de cette rémission et d’en déterminer l’ampleur et la portée.

La façon dont le secteur économique a été affecté par le COVID-19, dans les quatre coins du monde, n’est plus à établir. Heureusement, cela a eu des retombées réjouissantes sur la planète qui semble renaître après une longue agonie.


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