Unsplash/Tam Wai

À l’heure actuelle, le coronavirus suscite beaucoup d’interrogations qui restent sans réponses. Cette situation est d’autant plus inquiétante lorsque l’on sait que cette maladie a déjà fait plus de 170 morts et infecté au moins 8000 personnes dans 20 pays. 

Bien que l’épidémie ne soit pas encore considérée comme une pandémie, L’OMS vient de tirer la sonnette d’alarme en la qualifiant d’urgence mondiale de santé publique. D’ailleurs, Wuhan et d’autres villes voisines sont mises en quarantaine pour essayer de contenir le virus.

Un syndrome effrayant 

Les scientifiques ont essayé d’établir une comparaison avec les épidémies qui ont marqué l’humanité pendant les 50 dernières années. 

Comme le tableau l’indique, le coronavirus a le taux de mortalité le plus bas comparé aux autres infections

Les experts soupçonnent les chauves-souris ou les serpents d’être à l’origine de cette nouvelle épidémie.

Selon eux, la plupart des maladies appelées zoonoses ont été transmises par l’animal.

Ils ont constaté qu’au cours du siècle dernier, plus de 10 épidémies contractées par les humains étaient issues d’animaux tels que les chauves-souris, les oiseaux et les porcs.

Ebola, qui a fait plus de 13 500 victimes il y a 40 ans en Afrique de l’Ouest, provient des chauves-souris frugivores. Il en va de même pour le virus Marberg, le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), le MERS et le Nipah.

Quant aux grippes H7N9 et H5N9, elles sont originaires des volailles vendues sur les marchés chinois et ont tué plus de 1000 personnes.

La période qui s’étend de 2009 à 2010 a également connu une pandémie meurtrière nommée H1N1.

Celle-ci a commencée chez les porcs et a causé plus de 300 000 décès dans 214 pays différents.

Tableau comparatif du nombres des victimes de chaque épidémie.

Une relation de cause à effet

Les spécialistes affirment que ces pathologies ne cesseront de se propager tant que la population mondiale continuera d’augmenter. 

En effet, les déplacements perpétuels d’individus à travers le globe favorisent inévitablement les rencontres avec les mammifères susceptibles d’abriter des virus.

Pour sa part, Eric Toner, Scientifique principal au Johns Hopkins Center of Health Security, est certain que l’émergence et la réapparition de nouvelles infections persistera, tout simplement parce que cela fait partie de la vie.

Nul ne peut nier que nous vivons à une époque d’épidémies liées à la mondialisation et surtout à l’empiètement sur les environnements sauvages.

L’Homme se décidera peut-être à voir les effets du non-respect de la planète dont il fait preuve. Il se rendra alors compte qu’il court, de lui-même, à sa propre perte !


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