Lazaro Gamio/Axios

Dans sa nature, l’être humain tend toujours vers une meilleure version de son existence. Évoluant constamment au fil de son histoire, le génie de notre race s’est particulièrement démarqué depuis la fin du 20e siècle. Il faut dire que l’émergence de l’intelligence artificielle a complètement bouleversé notre vie, la rendant tellement plus simple.

La technologie étant le domaine d’actualité par excellence, une toute nouvelle découverte vient de voir le jour. Désormais, peut-on dire que l’on a enfin percé le secret du fonctionnement du cerveau humain ?

Un cerveau artificiel au service de la technologie

Des ingénieurs électriciens américains ont créé un nouvel équipement dit « memristor neuromorphique », doté d’une imitation parfaite des synapses du cerveau humain, en utilisant une très faible puissance.

La société de technologie américaine Intel explique que cette pépite sans précédent sera ensuite mise au profit des appareils électroniques afin de comprendre les différentes ambiguïtés et confusions de la vie réelle, que le monde digital n’arrive pas à résoudre généralement.

Cependant, cette initiative est particulièrement défiante pour les scientifiques, car il s’agit de reproduire les moindres stimuli, même les plus déstructurés. Autrement dit, recréer la flexibilité et l’efficacité de notre organe de réflexion.

Des ingénieurs de l’Université du Massachusetts ont trouvé une technique qui pourra concrétiser leurs envies : les « nanofils de protéines » issus de la bactérie Geobacter seraient capables d’émettre des signaux de faible intensité, à l’image des synapses lors de la transmission du message nerveux. 

Ces derniers circulent entre les neurones à une puissance de 80 millivolts, ce qui est infime par rapport aux ordinateurs classiques qui dépassent le volt. Le projet consiste donc à développer un memristor à partir des filaments microscopiques de Geobacter, et promet d’atteindre les valeurs des « tensions neurologiques » physiologiques.

appareil qui imite le cerveau
Nanofils de protéines qui imitent le fonctionnement du cerveau humain/UMass

Un futur économique pour les robots

Jun Yao, Ingénieur et co-auteur de l’étude, déclare que ces essais sont les premiers qui visent à reproduire les fonctions neurologiques en égalant les tensions synaptiques. Il s’agit d’un appareil économe qui constitue un pas de plus vers une fusion entre la biologie et la technologie. 

Les nanofils de protéines de Geobacter ont initialement été découverts par Derek Lovley, co-auteur et microbiologiste à UMass, qui a noté leur utilité en raison de leur conductivité.

Tianda Fu, auteure principale de l’étude et candidate au PhD en génie électrique et informatique, a expliqué que des impulsions électriques sont envoyées via un fil métallique à l’intérieur d’un memristor. 

Le but de l’exploitation des filaments bactériens est de faciliter la réduction électrochimique du métal, ce qui caractérise la nature protéique au dispositif. 

Cette découverte confère une approche plus économique aux ordinateurs conventionnels. Les appareils technologiques n’auront plus à fonctionner à des puissances très élevées, mais simplement selon des tensions physiologiques.

Aussi, cela peut être le début d’une ère où l’optimisation de l’interface cerveau-machine est au service de prothèses avancées et d’une communication avec les robots.


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