L’eczéma est une maladie qui présente beaucoup de désagréments, d’autant plus qu’elle s’attaque à une partie très sensible de notre corps ; la peau. La dermatite atopique est, effectivement, un signe de la présence de troubles cutanés, très aigus, selon les scientifiques. Et cette découverte pourrait leur être d’un grand secours dans leurs recherches contre cette pathologie.
Ils affirment que ces processus, qui semblent ne pas bien fonctionner dans notre peau, sont liés à l’absence d’une certaine protéine, et ce déséquilibre favoriserait l’apparition de l’eczéma.
Les experts se sont basés sur ces données pour mener de nouvelles études, dont les résultats pourraient être le début d’un dénouement imminent de la longue lutte contre cette infection, touchant 20 % des enfants et 3 % des adultes, à travers la planète.
Malheureusement, il n’existe aucun remède définitif à ce problème de peau, et les patients doivent se contenter de lotions ou de crèmes, qui ne font que soulager leurs symptômes.
Les spécialistes ont déjà établi depuis, une dizaine d’années, l’implication du manque génétique de filaggrine — sensée protéger la peau — dans le développement de l’eczéma. Cependant, ils n’avaient pas pu déterminer son évolution sur le plan concret. Et ce n’est qu’en 2016, qu’ils ont réussi à identifier des protéines et des voies moléculaires, qui pourraient en être à l’origine.
En effet, des scientifiques de l’Université de Newcastle au Royaume-Uni, en collaboration avec GSK Stiefel, ont révélé que la carence en filaggrine affecte le travail des protéines clés, entraînant ce genre de complication.
Fabriqué en laboratoire, un prototype de peau vivante tridimensionnelle (LSE) a servi de simulation d’une déficience en filaggrine dont souffrent les personnes sujettes à une mutation génétique. Cela peut affecter le système de régulation de la peau, ce qui provoque d’importants changements dans la structure des cellules, leur réactivité face au stress et leur dispositif protecteur.
Les auteurs de l’article, publié dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, expliquent qu’après l’examen d’échantillons humains, ils ont confirmé que les modifications des protéines, enregistrées chez les personnes malades, étaient conformes à celles des tissus créés en laboratoire.
Nina Goad de l’Association britannique des dermatologues voit cette percée comme un grand pas dans l’effort global de la communauté scientifique visant à proposer de vraies solutions, pour venir à bout de la maladie, au lieu d’adopter une approche purement superficielle.