Les océans regorgent de différentes variétés de méduses qui se partagent aussi bien les surfaces que les profondeurs marines – allant des plus petites espèces jusqu’aux plus volumineuses.

La plupart d’entre nous ont dû faire, au moins une fois dans leur vie, la malencontreuse expérience de la piqûre brûlante de ces créatures par un jour d’été.

Aujourd’hui, si l’on venait à répertorier la majorité des espèces connues de cet animal gélatineux et tentaculaire, on ajoutera à la liste la dernière découverte, faite très récemment près de Falmouth, au large de la côte de Cornouailles en Grande-Bretagne.

Il s’agit d’une méduse géante de la variété des méduses tonneau, sans doute appelées ainsi du fait de leur physionomie qui rappelle celle d’un baril.

Ces espèces géantes sont surtout observées dans les mers britanniques, mais cette fois-ci, la biologiste et plongeuse Lizzie Daly, qui en a déjà croisées dans sa vie, parle d’une « rencontre à couper le souffle ».

En effet, Lizzie ainsi que le Directeur photo de l’expédition et cinéaste sous-marin, Dan Abbott, plongeaient dans le cadre de la Wild Ocean Week, une campagne de collecte de fonds pour la Marine Conservation Society du Royaume-Uni créée par Daly, qui devait documenter diverses espèces marines au large des côtes.

LizzieRDaly/Twitter. Photo et vidéo prises par Dan Abbott.

Daly explique sa fascination par le fait que la méduse croisée possède la taille impressionnante d’un être humain et les prises d’images démontrent clairement qu’il s’agit d’un vrai scoop. Les vidéos qui défilent sur la toile, parlent d’elles-mêmes.

En outre, la singularité de cette découverte tient au fait que la méduse géante a été observée à 1,80 m de profondeur seulement, ce qui est inhabituel chez ces espèces peu communes, connues pour évoluer dans les profondeurs.

Par ailleurs, les méduses tonneau atteignent généralement les 100 centimètres et pèsent jusqu’à 35 kilogrammes, selon The Wildlife Trusts. Elles se nourrissent de poissons, de crustacés minuscules et de plancton, et vivent aussi bien au large des côtes du Royaume-Uni qu’en Méditerranée.

Rupert Kirkwood, surnommé The Lone Kayaker ou — le Kayakiste solitaire —, a écrit sur son blog plus tôt cette année (2019) : « Il y a plus de méduses tonneau sur la côte sud-ouest de l’Angleterre que je n’en ai jamais vues depuis plus de 15 ans de kayak en mer. »

Toujours à ce propos, des méduses géantes à “crinière de lion”, originaires initialement des eaux froides de la Scandinavie, ont été observées sur les côtes françaises. Elles sont aussi impressionnantes par leur taille, car plus elles sont grosses, plus leurs tentacules sont urticants et entraînent des hospitalisations chez les nageurs sensibles.

Selon les chercheurs, l’apparition de ces animaux marins semble avoir coïncidé avec une prolifération de plancton, — leur nourriture de prédilection —, favorisée par le temps ensoleillé.

Néanmoins, la rencontre de Lizzie semble unique compte tenu de la taille spectaculaire de la méduse que la biologiste a pris le temps d’observer pendant environ 25 minutes, et qui l’a approchée de plus près en tournoyant autour, tandis que Dan Abbott figeait cette scène mémorable.

Seulement, le réchauffement climatique semble être à la source des modifications intervenues au mode de vie animalier donnant lieu à de singulières rencontres ces dernières années.

Il est à noter que les méduses, de manière générale, jouent un rôle écologique important dans l’équilibre de la vie des océans, comme prédatrices et comme source de nourriture pour d’autres animaux, tels que les tortues marines et le thon.


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