Dominic Alves/Flickr

Le feu d’artifice est un art ancestral apparu vers l’an 1000 avec la découverte de la poudre noire — autrefois dénommée « poudre à canon » — par la civilisation chinoise et que l’on a appris à perfectionner au fil de l’Histoire.

Ainsi nous pourrions désormais obtenir des formes et des couleurs variées à souhait, tout comme par ailleurs, il est maintenant devenu un peu plus compliqué pour nous de les enclencher que de simplement allumer un fusible et d’aller se mettre à l’abri admirer le spectacle…

Nous ne comptons déjà plus toutes les différentes sortes de feu d’artifices qui peuvent exister dans le monde puisqu’il y en a vraiment de tous les genres, à commencer par ceux qui explosent dans une boule géante de flammes prodigieusement colorées ou encore ceux qui sonnent si fort qu’ils nous font vibrer jusqu’à la moelle. Mais tel n’a pas toujours été le cas.

Quelque temps auparavant, dans la Renaissance italienne, les pyrotechniciens ont bien compris qu’ils pouvaient ajouter des couleurs supplémentaires à leurs attractions lumineuses en y ajoutant des ingrédients tels que le charbon de bois ou de l’acier.

À l’heure actuelle, nous pourrions reproduire presque n’importe quelles palettes de couleurs imaginables en mélangeant la poudre noire originelle à d’autres sels métalliques, par exemple : du cuivre pour le bleu, du baryum pour le vert et du strontium pour le rouge.

Mais mise à part la couleur, d’autres signes distinctifs permettent la diversification des feux d’artifice, tels que leur taille, leur son ou leur forme. Et c’est durant la conception de la coque qu’il nous est possible de manipuler ces trois éléments.

Lorsque nous versons une quantité importante de poudre à canon, cela engendre une plus grosse explosion. Et pour obtenir un crépitement, un feu d’artifice doit être rempli d’oxyde de plomb, qui apparaît et s’éteint lorsqu’il se vaporise dans l’air.

Quant à la forme de l’explosion, plusieurs sortes de pièces pyrotechniques existent, et chacune produit un effet dépendant de la composition ou de la structure de l’explosif ; que ce soient alors des cascades, des fontaines, des serpentins, ou des comètes, le principe reste le même.

Hormis tout ce que nous venons de voir, ce sont néanmoins les innovations d’ordre numérique qui ont réellement permis d’avoir les feux d’artifice modernes que nous connaissons aujourd’hui.

Avec des programmes tels que Finale Fireworks qui font de l’organisation d’un spectacle une œuvre complète, de façon à ce que soit même composé pour l’occasion un morceau de musique accompagnant le show.

Mais le plus fou dans tout ça, c’est la possibilité d’exporter un spectacle à partir d’un système informatisé de tir de feux d’artifice. Des formes incroyables dans le ciel qui ne pourraient être dessinées sans la précision d’un programme numérique.

C’est ainsi que nous avons finalement pu élaborer des explosions en forme de visage souriant — dont les pères fondateurs ne pouvaient qu’en rêver.

Enfin pour finir, une petite mise en garde serait particulièrement de mise, car ces magnifiques bouquets d’étoiles n’en restent pas moins dangereux — que ce soit dans le risque de se blesser en voulant en fabriquer chez soi ou encore en termes d’écologie, une modération et des précautions s’imposent… !


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