Parmi les espèces qui ont disparu de la planète, les dinosaures sont probablement les plus intéressants à étudier, car les traces qu’ils ont laissées sont un franc appel à la découverte.
D’une certaine façon, ils continuent à nous parler, même s’ils n’existent plus, pour nous raconter leur histoire.
Une trouvaille impressionnante
Plus d’une centaine de millions d’années après son extinction, Pippa Fairweather, une quadragénaire, retrouve la queue fossilisée d’un dinosaure qu’on croit être un iguanodon au bas d’une falaise en ruine sur l’île de Wight, près de Brighstone.
Les différents rapports font état de 6 vertèbres d’un dinosaure mort et exposé pendant plusieurs mois avant d’être enterré par une violente averse.
Cependant, toute tentative d’extraction ou de fouille en vue de l’analyse de la queue semble vaine à cause de la piètre qualité du site en question.
Selon l’expert Oliver Mattsson, l’inaccessibilité du squelette empêche les scientifiques d’avoir des données plus exactes à ce sujet.
En effet, il est très difficile de s’en approcher en raison de l’effondrement constant de la falaise et de la pluie. C’est pourquoi les habitants sont exhortés de faire très attention et de ne surtout pas essayer de sortir le fossile au risque de l’endommager ou de se mettre eux-mêmes en danger.
Un animal étonnant
Il s’agit d’un genre de dinosaures herbivores de la taille d’un éléphant d’Afrique (10 mètres de long et 3 mètres de haut), dont le poids peut dépasser les 4 tonnes.
Cet animal, capable de courir à 23 km/heure, a parcouru la Terre il y a environ 132 millions d’années, pendant le Crétacé inférieur. Pouvant marcher sur ses deux jambes ou sur les quatre, il aurait été chassé par le Baryonyx, l’un des plus grands prédateurs d’Angleterre et parent du Spinosaurus.
Leur main à cinq doigts lui aurait permis de devenir un butineur hors pair, mais la pointe de son pouce était sans aucun doute son plus célèbre atout : elle aurait pu l’aider, entre autres, à se défendre contre l’ennemi. Quant à sa lourde queue maintenue en l’air, les chercheurs suggèrent que c’était pour tenir l’équilibre.
Par ailleurs, ce fut le géologue anglais Gideon Mantell que ce genre a été nommé en 1825.
En attendant que l’on réussisse à atteindre le squelette et qu’on en sache un peu plus sur ce fossile, des mesures de sécurité doivent être mises en place pour éviter que des inconscients ne s’y aventurent pour déterrer les restes du dinosaure.
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