Les conséquences de la pollution ne sont plus à démontrer. L’homme, de plus en plus inconscient de la gravité de la situation, continue à mener sa vie d’insouciance face à l’ampleur des dégâts causés par son irresponsabilité.
Malgré les mises en garde des écologistes, des tonnes de déchets sont jetées chaque jour dans les mers et les océans, et les répercussions sur l’écosystème aquatique sont dramatiques.
En effet, 17 dauphins morts ont été découverts, mercredi dernier, sur les plages de l’île Maurice, probablement à cause d’un récent déversement de pétrole, selon les déclarations officielles.
Les premiers examens des victimes ont révélé des blessures autour de la mâchoire, mais pas d’huile. Un responsable du Ministère de la Pêche, Jasvin Sok Appadu, a expliqué à Reuters que 10 survivants présentaient des signes d’épuisement.
Les chercheurs pourront se prononcer sur l’origine exacte de cette catastrophe environnementale une fois qu’ils auront eu les résultats définitifs de l’autopsie, prévus en principe pour cette semaine. Cependant, le principal suspect pour toute la communauté n’est autre que cette incontrôlable marée noire.
Pour en revenir à ce malencontreux accident, tout a commencé par une collision entre un vraquier japonais, Le MV Wakashi, et un récif de corail dans l’océan indien, le 25 juillet, dans la soirée, et qui a provoqué une fuite de mazout (fioul), dont la quantité atteignait les 800 à 900 tonnes, le 11 août.
La seule solution pour les autorités a été de provoquer volontairement le naufrage du navire. Pour les défenseurs de la nature, cette décision n’a fait qu’empirer les choses, car cela contaminerait non seulement l’océan, mais aussi les régions avoisinantes, comme l’île de la Réunion.
Ce qui est à déplorer c’est que ce soient les habitants qui doivent faire face à des problèmes économiques liés à la chute du tourisme et à une pénurie alimentaire certaine, sur plusieurs années.
Pour sa part, Ameenah Gurib-Fakim, une scientifique de la biodiversité a témoigné à CNBC Afrique, de son inquiétude quant à l’impact irréversible de la catastrophe. En attendant, l’être humain continue sa course effrénée qui le mènera sans doute tout droit vers sa perte ! Le tout, c’est de savoir s’il s’en rendra compte avant qu’il ne soit trop tard…
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