La galaxie Voie Lactée
ESO/M. Kornmesser

On se dit souvent, en observant le ciel, qu’il est plein de charme et de beauté. On contemple les étoiles, le Soleil et plein d’autres objets ou phénomènes célestes avec beaucoup d’admiration.

Cependant, on est loin de comprendre les secrets des galaxies et les mystères qui les entourent. On ne sait presque rien du système solaire, des constellations ou s’il en existe d’autres. Heureusement, la science se charge de nous apporter toutes les réponses nécessaires à nos questions, et ne cesse de faire de nouvelles découvertes, tous les jours.

Les chercheurs auraient trouvé une sorte de système exotique, jamais vu auparavant, impliquant une étoile géante qui émet des radiations en orbite, autour d’une étoile à neutrons ou un trou noir.

En effet, le radiotélescope, basé dans le désert du Karoo, en Afrique du Sud, et nommé MeerKAT, a servi aux scientifiques pour détecter l’émission d’un objet, renforcée par un facteur de trois, en trois semaines environ. Cela, après deux mois d’observation de la Constellation méridionale Ara.

Une première pour MeerKAT, qui n’avait jamais découvert « de source transitoire ».

Cet objet instable changeait de luminosité et ne cessait d’entrer dans le champ de vision et d’en sortir.

Ayant été trouvé dans le premier champ observé par le radiotélescope, le MKT J170456.2-82100, pourrait cacher encore d’autres transitoires qui n’attendent qu’à être révélés au grand jour.

L’une des membres de l’équipe, Laura Nicole Driessen, nous explique que ses collègues et elle-même ont essayé de comprendre de quoi il s’agissait, en continuant à observer l’objet, en parallèle avec d’autres télescopes.

MeerKAT Radio Telescope/Wikipedia Commons

Cela les a conduits à la découverte de deux étoiles en orbite, l’une de l’autre, autrement dit, un système d’étoiles binaires, dans notre propre galaxie.

Pour éclaircir davantage les choses, les chercheurs ont voulu vérifier si leur source correspondait à la position d’une autre étoile, appelée TYC8332-2529-1, se trouvant à 1800 années-lumière de la Terre.

Les scientifiques espéraient que cet astre aurait peut-être été déjà observé par de différents télescopes optiques, lors de recherches antérieures. Et ce, étant donné sa luminosité, en relativité.

Pour le plus grand soulagement des auteurs de cette étude, le résultat était positif et les données les ont éclairés sur cette étoile ; il s’agissait d’une géante dont la masse faisait deux fois et demie celle du Soleil.

Ils ont également pu savoir que cet astre changeait de luminosité tous les 21 jours, à cause probablement de taches semblables à celles du Soleil.

Quoi qu’il en soit, la confusion s’installe dans les esprits des investigateurs. 

Benjamin Stappers, entre autres, est persuadé qu’il s’agirait d’une classe source entièrement nouvelle, vu que les données du compagnon (masse de 1,6 fois celle du Soleil) ne correspondaient ni à celles d’une naine blanche, ni à aucun autre objet.

On espère que, grâce au MeerKAT, on pourra en savoir plus sur la dynamique de ce système et comprendre comment il s’est formé. 

On s’attend aussi à beaucoup d’autres découvertes, aussi surprenantes qu’instructives.


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