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Depuis le déclenchement de l’épidémie liée au COVID-19, la communauté scientifique travaille jour et nuit afin d’apporter de nouvelles données concernant les symptômes, les effets à long et à court terme et les moyens de prévention de l’infection. Mais on dirait que celle-ci a plusieurs facettes cachées, et ce que les chercheurs viennent de découvrir en est une preuve incontestable.

En effet, selon une étude, publiée dans The Lancet Neurology, on aurait diagnostiqué la maladie de Parkinson chez un patient récemment touché par le nouveau coronavirus. Il s’agit d’un Israélien âgé de 45 ans hospitalisé au Samson Assuta Ashdod, pendant 3 jours, après avoir été testé positif au COVID-19. Son isolation avait duré 3 semaines, puis il a de nouveau subi des analyses qui se sont révélées négatives, cette fois.

Une fois chez lui, l’homme a commencé à trembler de la main et n’a plus été capable d’écrire comme avant. Les tests neurologiques n’ont rien montré d’anormal, mais ces symptômes persistaient toujours. C’est pourquoi les médecins avaient conclu au syndrome de Parkinsonisme.

Aujourd’hui, les signes ne font qu’empirer ; le quadragénaire a presque perdu l’équilibre de sa main droite. Son écriture est de plus en plus illisible, et son visage n’affiche pratiquement plus aucune expression ; ce que l’on appelle (hypomimie).

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Par ailleurs, rien ne peut affirmer que cela est une conséquence directe du coronavirus, mais il est clair, d’après les experts, que celui-ci a quelque chose à voir, d’autant plus qu’ils ont écarté l’hypothèse de l’hérédité dans la famille du sujet, en même temps que les facteurs de risques potentiels.

Ils suggèrent en fait que le patient aurait été génétiquement prédisposé à contracter le parkinsonisme une fois atteint de COVID-19. Alternativement, le virus aurait amoindri les défenses naturelles du corps pour attaquer les neurones.

Ce cas confirme l’idée impliquant des complications cérébrales permanentes très sérieuses, engendrées par le coronavirus. Les spécialistes parlent effectivement d’importants dégâts au système d’irrigation du cerveau. Ils citent le taux impressionnant de 31 % de personnes psychologiquement perturbées, à cause du virus, souffrant également de problèmes mentaux. Ceux-ci peuvent, pour certains, se transformer en psychose.

Dans l’absence d’une preuve stipulant que le COVID-19 est réellement susceptible de pénétrer dans le névraxe humain, la seule explication possible quant à l’origine de ces anomalies serait une réaction du système immunitaire face aux attaques du virus.


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