Décidément, les profondeurs marines ne cessent de nous fasciner par ce qu’elles recèlent en créatures qu’on croirait sorties tout droit d’un scénario digne des plus célèbres adaptations cinématographiques.

Bien qu’il s’agisse, cette fois-ci, d’une création connue, en l’occurrence, le calamar géant, le repérage de cet animal marin à 759 mètres de profondeur, au large des eaux américaines par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), continue à entretenir le mystère autour de lui du fait de ses rares apparitions.

En effet, la toute première remonte à 2004 au sud du Japon, puis l’apparition de ce grand mollusque en 2015, errant dans un port japonais, dans la baie de Toyama avant d’être reconduit vers la mer. À ce titre, le Japon est connu pour être le plus grand consommateur de calamars, dans leur espèce de plus petite dimension.

La dernière découverte américaine faite par des chercheurs appartenant à divers instituts, dans le cadre d’une expédition financée par la NOAA, a permis de réaliser, en juin 2019, une vidéo de la créature insaisissable et d’apparence sauvage. Il s’agirait vraisemblablement d’un sujet jeune.

Comme pour jeter un brin d’aventure à leur étonnante rencontre, le navire de l’expédition est frappé par la foudre 30 minutes après avoir capturé les images de l’animal marin.

Les séquences recueillies ont miraculeusement survécu au problème technique de l’endommagement de leur antenne de transmission, et le film diffusé laisse entrevoir la créature géante attirée par le leurre mis en place par l’équipe de chercheurs — une méduse électronique — autour de laquelle l’animal a déroulé ses longs tentacules.

Il est question d’un architeuthis ou calamar géant, doté de huit bras et deux longs tentacules munis de ventouses pointues, deux yeux géants (les plus grands du règne animal) et un « bec » pointu pouvant dévorer les poissons et autres calmars.

Cependant, il est dit que le calamar géant n’est pas le plus grand de son espèce puisqu’il existerait le « calamar colossal », le Mesonychoteuthis hamiltoni, une variante moins connue, beaucoup plus attribuée, de façon erronée pense-t-on, à des récits légendaires de la mythologie grecque.

La rareté de la rencontre avec cet animal marin et la difficulté de l’observer dans son habitat naturel, dans les hautes mers, rend son étude ardue et les informations récoltées, ça et là, à son sujet, proviennent beaucoup plus de carcasses échouées sur des plages ou transportées par des pêcheurs…


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