Public Domain, Max Pixel

La dépression est l’un des troubles psychologiques les plus courants à travers le monde si bien qu’en France, près d’une personne sur 5 en est atteinte.

Surnommée « la maladie du siècle », elle est caractérisée par une tristesse aussi profonde qu’invalidante et le nombre de déprimés ne cesse de croitre de façon alarmante depuis les années 1970.

Si les antidépresseurs restent particulièrement efficaces, ils n’en sont pas moins dangereux sur le long terme, et ce sans compter leurs effets secondaires qui peuvent parfois être très désagréables au quotidien : c’est pourquoi aujourd’hui, la communauté scientifique se penche de plus en plus vers des solutions naturelles…

Une nouvelle étude aux résultats très prometteurs

Menée par une équipe de chercheurs australiens de l’Université du Queensland, une toute récente étude a réussi à prouver que 30 minutes de « nature » par semaine peuvent réduire le risque de souffrir de dépression et de problèmes cardiovasculaires.

Ainsi, en menant une enquête sur 1 538 habitants de la ville de Brisbane, au sud-est de l’Australie, ils ont découvert que ceux qui passaient du temps dans des espaces verts développent généralement moins de troubles mentaux ou cardiaques que les autres : « Si tout le monde visitait les parcs locaux pendant une demi-heure chaque semaine, il y aurait 7 % moins de cas de dépression et 9 % moins de cas d’hypertension artérielle » affirme la Professeure chargée de l’étude Danielle Shanahan.

Ce constat a pu être établi par les scientifiques australiens grâce à un interrogatoire poussé qui a pris en compte divers facteurs tels que le temps passé dans la nature, les lieux précis visités, si les citoyens suivaient des activités sociales ou non…

En parallèle, tous les participants ont passé un test psychologique pour déterminer leur enclin à l’anxiété, à la dépression, au stress, et il leur a également été demandé s’ils suivaient un quelconque traitement pour l’hypertension artérielle.

Hagerty Ryan, Pixnio

Une conclusion déjà établie par le passé à plusieurs reprises

Ce n’est pas la première fois que les experts mettent en exergue l’importance de se balader et de prendre du temps pour soi : en effet, plusieurs autres études antérieures ont prouvé la nécessité de faire une pause pour éviter que ne se développent des troubles de l’humeur.

En juin 2015, le Professeur américain Peter Dockrill et son équipe de l’Université de Stanford ont révélé qu’il suffit de marcher 1 h 30 dans la montagne pour constater une modification de la pensée négative et des ruminations : « En effectuant des analyses du cerveau des marcheurs avant et après l’expédition, l’équipe a découvert que l’activité neuronale dans le cortex préfrontal sous-sexuel — la zone du cerveau active pendant la rumination — avait diminué chez les volontaires qui exploraient l’environnement naturel. En accord avec cette constatation, le groupe a déclaré qu’il se retrouvait à ruminer moins pendant la promenade » affirme-t-il.

De même, une étude sino-américaine datant de 2016 a démontré que le simple fait de contempler des arbres et de marcher dans une forêt, même située en plein centre-ville, réduit nettement les niveaux de stress et d’anxiété.

Menée sur un échantillon de 160 personnes, les scientifiques ont volontairement mis les participants dans une situation stressante, en leur demandant de réciter un discours devant un jury : étrangement, ceux qui ont regardé des vidéos apaisantes d’arbres et de forêts verdoyantes juste avant de prendre la parole en public ont vu leur niveau de stress baisser considérablement.


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