Avez-vous déjà pensé à la raison pour laquelle vous buvez ? Selon la science, il y aurait quatre types bien distincts de buveurs.
Il est important de connaître ce qui motive les personnes à boire, notamment pour les encourager à réduire leur consommation, ou du moins à boire d’une façon moins dangereuse pour leur santé.
Pourquoi buvons-nous ?
Si vous demandez à un groupe de personnes pourquoi elles boivent, vous recevrez surement des dizaines, voire des centaines de réponses. Cette façon de faire rend difficile une compréhension scientifique de la question.
C’est pour cela qu’il existe un modèle motivationnel de la consommation d’alcool. Celui-ci met en avant l’idée que nous buvons, car nous nous attendons à un changement dans la façon dont nous nous sentons après.
Les bases de ce modèle se retrouvent dans l’idée que les gens boivent pour renforcer leurs sentiments positifs et pour diminuer leurs sentiments négatifs.
Les buveurs sont motivés par des récompenses internes, tel que l’amélioration d’un état émotionnel personnel, mais aussi par des motivations externes comme l’approbation sociale des gens qui se trouvent autour d’eux.
En résumé, les motifs de la consommation d’alcool se divisent en quatre catégories : valorisation (parce que c’est excitant de boire), adaptation (pour oublier mes soucis), social (pour célébrer), et conformité (pour s’adapter).
Bien sûr, vous pouvez vous retrouver dans plusieurs catégories à la fois, comme vous pouvez ne pas vous y retrouver du tout.
En outre, il y a des facteurs externes qu’il faut prendre en considération, à savoir votre génétique, votre personnalité, votre environnement, et votre milieu social.
Les quatre catégories de buveurs
1 – Ceux qui boivent pour socialiser
Selon toutes les recherches menées à ce jour, et à travers toutes les cultures et les pays, cette catégorie comprend le plus d’individus. En effet, elle renferme les personnes qui boivent pour des occasions sociales, et qui estiment que boire permet d’augmenter le niveau d’amusement qu’ils ont lorsqu’ils sont avec des amis.
Pour les buveurs qui se placent dans cette catégorie, boire est avant tout un passe-temps social.
En général, ces derniers ont une consommation d’alcool modéré, et ils ne boivent que très rarement tout seul, si ce n’est jamais.
2 – Ceux qui boivent pour se conformer
Les individus qui se retrouvent dans cette catégorie ne boivent que pour des occasions sociales particulières, et plus pour se conformer aux autres que par plaisir.
En moyenne, ce genre de buveur boit moins que l’individu de la catégorie précédente.
Ce sont ces personnes qui prendront un verre de champagne pour porter un toast ou qui auront un verre de vin dans leur main pour essayer de s’intégrer et de faire comme les autres.
Pour préserver la santé et l’intégrité de ces gens, il est important de renforcer l’idée que ne pas boire est tout à fait acceptable socialement.
3 – Ceux qui boivent pour se valoriser
Dans cette catégorie, on rencontre souvent deux types de personnes : des adolescents et des jeunes adultes, qui ont souvent des comportements à risque quand il s’agit d’alcool.
La combinaison de leur personnalité et de leurs motifs de consommation peut très facilement les mettre en danger.
Généralement, il s’agit d’hommes, qui sont extravertis, impulsifs et agressifs. Ces individus sont plus à même de chercher à être ivres, et d’aller à la chasse aux sensations extrêmes, ce qui peut s’avérer dangereux.
4 – Ceux qui boivent pour faire face
Les sujets buvant principalement pour faire face ont des niveaux plus élevés de névrosisme, un faible niveau d’agréabilité, et une vision négative d’eux-mêmes.
Ce genre de buveur utilise généralement la consommation d’alcool comme moyen de faire face à d’autres problèmes dans sa vie.
Selon les études, cette catégorie comporte plus de femmes que d’hommes, les individus qui la composent boivent plus, et ont plus de problèmes en lien avec l’alcool que ceux qui boivent pour socialiser par exemple, ce qui paraît logique.
Évidemment, le fait de boire pour faire face à ses problèmes peut fonctionner sur le très court terme, mais à long terme, cette solution n’en n’est vraiment pas une.
Il est important d’aider les gens de cette catégorie, qui peuvent très souvent être/se mettre en danger.